Ce 14 septembre 2014: 18ème course de La Parisienne
Cette course est réservée aux femmes et les fonds sont reversés à la recherche contre le cancer du sein. Je participais pour la première fois à cette belle expérience, entraînée par Filleainée. J’étais enthousiaste d’en être, en compagnie de ses 4 amies et de quelques 32 795 autres filles.
Le thème choisit pour cette édition était la Californie, ce dont je me suis rendu compte sur place.. Manque d’attention patent !
Nous nous rendons sur le point de RDV pour 10h.. Sportives, certes, mais du dimanche-pas-très-tôt. Le soleil est de la partie, il fait un super temps. Avec la Tour Eiffel en voisine, la Seine à nos pieds, nous nous lançons sur le pont d’Iéna, zone d’échauffement. C’est une jolie cohue, très bigarée, dynamique et joyeuse. Rires, échauffements, musiques, une ambiance très festive. Cette foule est impressionnante.
Les organisateurs avaient prévus des départs en vague, toutes les 7 minutes de 9h45 à 12h. Nous étions dans la 12éme, il y en eut 20. Difficile de s’échauffer vraiment, tant nous sommes agglutinées. Qu’à cela ne tienne ! Je ne m’échauffe jamais de toute façon. Nous sommes sur le pont, séparées des trottoirs où cheminent les supporters – les nôtres faisant aussi office de porte-sacs- qui mitraillent de photographies, leur(s) star(s) du jour.
Départ de la Parisienne 2014
Nous voici parvenues devant le portique de départ : Le compte-à-rebours commence..1.. 0.. Le flot de filles s’engouffre avenue des Nations- Unies, puis avenue d’Iéna. Nous devons zigzaguer entre les coureuses, un conventionnel embouteillage de départ de courses, en fait. Un petit tressaillement au coeur, nous passons devant le musée Guimet, un de mes musées préférés.
Premier kilomètre bouclé. Nous sommes en forme, aucune fatigue. Des orchestres nous encouragent, des badauds et supporters le long des trottoirs aussi. Il faut tout de même veiller à esquiver, sauter sur les trottoirs, redescendre, se faufiler entre les runneuses, éviter celles qui marchent… Traversée de la place d’Alma, nous continuons rue de New York. L’ambiance est dynamisante. La vue est superbe, courir sur le quai de Seine est super agréable. Kilomètre 2. Dans le souterrain d’Iéna, ça bouchonne.. Il faut slalomer, et ce en montant. Traversée du Pont Bir-Hakeim : pas de chance, l’orchestre destiné à nous encourager, est en pause.
Point ravitaillement, en vue. J’attrappe un verre d’eau à la volée.. le bois en courant.. Pas facile. Des coureuses ont préféré une banane. Les peaux qui jonchent la chaussée sont à éviter, au risque d’une triple lutz sans rétablissement. De temps en temps, j’entends un « Vas-y Pascale ! » Je ne connais pas la personne qui s’époumone de la sorte mais je trouve très sympathique que des gens venus supporter leur femme-mère-sœur-copine ou même personne en particuliers, prennent aussi le temps d’encourager les autres.
Kilomètre 3 bouclé. Nous nous engouffrons dans le tunnel Branly, customisé boîte de nuit «Les Parisiennes Club ». Surprenant, la boule à facettes, les lasers, la musique à fond. Quai Branly, j’admire la magnifique façade végétalisée du musée. Une merveille ! Que Paris est beau.
4 kilomètres.. Que du plaisir ! ah ! le faux plat de l’avenue du Bourdonnais d’un kilomètre.. Une impression que la foule se densifie.. Toujours en slalom, car il y a même des piétons traversant la route à éviter.. Des enfants derrière les barrières chantent pour encourager les troupes « On est pas fatigués», que nous reprenons en coeur/ Choeur. Très bon enfant ! J’ai envie qu’un orchestre joue « Il en faut peu pour être heureux» parce que c’est ce que je ressens, au milieu de toutes ces filles, ces gens qui applaudissent, sourient, en communion. Et quelques centaines de mètres plus tard, ce seront les aristochats «Tout le monde veut devenir un cat.» Drôle. Cela fera l’affaire, j’aime aussi O’Malley et son orchestre. Tout au long du parcours, 600 musiciens représentant une vingtaine de groupes nous ont encouragées. Qu’ils soient remerciés.
5 kilomètres. Tour du Champs- de- Mars par l’avenue de Suffren, la tour Eiffel toujours comme témoin. 6 kilomètres.. L’arrivée est proche. Des photographes immortalisent les passages.
6,7 kilomètres : C’est fait, l’arrivée est franchie.
En marchant, nous sommes canalisées vers la sortie, des bouteilles d’eau nous sont offertes, ainsi que quelques babioles ( sac, médaille, rose, barre de céréales). L’Arbre Vert et Tena, des sponsors de l’événement nous ont offerts des échantillons de leur produit… Du liquide vaisselle et des serviettes anti-fuites.. Oups ! Cela manque réellement de glamour et de chic. Je rêve à ce que Cartier, Chanel ou Louboutin nous auraient donné en cadeau s’ils étaient partenaires de la course.. Soit ! L’essentiel n’est certainement pas là. En 2013, grâce à l’implication des coureuses, des entreprises inscrites, des supporters et des organisateurs/sponsors, les dons ont été de 128 124.05 euros qui financeront des projets de recherche contre le cancer du sein. Petit bémol.. Pourquoi ne cibler que le cancer du sein ? Le cancer des ovaires, du col de l’utérus et de l’utérus sont aussi, hélas, très meurtriers.
Mon score est honorable : 47′ 19. Tandis que la gagnante a couvert la distance en 22’09. Cela montre que je peux/dois m’améliorer. Nous sommes 177 éme sur 14 139 au challenge mère-fille.
Paris, en courant, sans les voitures, c’est exquis. Une très belle expérience, à l’année prochaine.
Photographies : PLK de Noétique – La Parisienne