Chaque premier janvier, c’est la même chose : les bonnes résolutions. J’ai fait fi des bonnes résolutions depuis 2015, ce fut encore un peu d’actualité en 2016. En 2017, ma Résolution de l’an neuf ? Tout un poème. L’ai-je tenue ? En partie, seulement. Se fixer des résolutions est dans 92 % des cas, se mettre en échec (1) ! Pourquoi ? Parce que ce système est manichéen : soit nous réussissons, soit nous échouons ! Alors, sortons de ce masochisme mal placé : mettons-nous en position de réussite ? Comment ? En se fixant des objectifs et ce n’est pas du tout la même chose, vous allez voir.
Pourquoi prendre des résolutions ?
Vous vous dites peut être que cela ne sert à rien ? Certes, il y a résolution et résolution ! Visons plus loin. Quels sont les rêves que nous avons mis de côté ? Demandons-nous : Quelles sont toutes les choses que j’ai envie d’accomplir dans deux, cinq, vingt prochaines années ?
« Quoique tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie. » Johann Wolfgang Goethe
Ce début d’année est le bon moment-prétexte pour s’interroger sur ce dont nous avons vraiment besoin. Pour une bonne séance de remue-méninges, il est nécessaire de jeter tout sur le papier, sans retenue, sans filtre. Puis, dans un second temps, pour chaque item, se demander si c’est vraiment ce que l’on veut. Peut être avez-vous écrit devenir chanteuse d’opéra mais à la lumière de votre liste-de-vie ou bucket-list (2) des choses que vous voudriez réaliser avant de mourir, c’est seulement de l’ordre du fantasme. Vous n’avez pas de bucket-list ? Allez jeter un œil sur ici ou là où vous pourrez même télécharger des listes à compléter.
Cette étape est celle du « pourquoi » ; elle est essentielle pour ne pas manquer sa cible : par exemple Justine prend la résolution de perdre du poids pour rencontrer l’homme de sa vie parce qu’elle se croit trop peu désirable ainsi, moche et sans intérêt. Si elle analyse bien les motivations de son projet, le « comment » va indubitablement différer : elle aura une autre stratégie, beaucoup moins contraignante et désagréable. Elle se fera plaisir en sortant, en voyageant afin de faire des rencontres sans se préoccuper des quelques kilos en trop, et je prends le pari que Justine nous annoncera son mariage bientôt.
Résolutions et objectifs : quelle différence ?
J’ai envie de résumer ainsi : résolution = vœu pieux. Une résolution est un diktat que l’on s’impose afin de résoudre un problème ou rompre une mauvaise habitude. Par exemple, si votre problème est la culpabilité face à la solitude de vos parents, vous adoptez la résolution « Appeler mes parents deux fois par semaine » et dès mars, vous aviez déjà décroché – ceci dit sans jeu de mot. Ou l’an passé, vous aviez écrit sur votre carnet de bord « M’inscrire à un cours de dessin » et vous avez à peine dépassé le stade du recueil de données… Mais franchement, est-ce que votre emploi du temps permettait d’aller à un cours de dessin ? Et « relire tout Proust » ?
L’objectif lui est plus subtil.« Les gens avec des objectifs réussissent parce qu’ils savent où ils vont… C’est aussi simple que ça. » affirme Earl Nightingale. Il est bon de fixer le but et de le garder en tête. Savez-vous que 56 % des gens n’ont pas d’objectifs ? Pourtant, ils servent à donner du sens à sa vie et nous assure que c’est bien nous qui la construisons, pas les événements ou pire, les autres.
Se fixer un objectif : la méthode
Là, nous arrivons au stade du « comment ». Soyons raisonnable, patient et humble : ne courons peut-être qu’un seul lièvre à la fois ! Ce qui au grand jamais, ne veut dire n’avoir aucun autre projet car certains objectifs sont rapidement ou plus facile à atteindre.
- L’objectif ne doit pas contenir de négation.
- Il doit être ambitieux, certes mais atteignable à plus ou moins longue échéance. Et très certainement, qu’il vous fera sortir de votre zone de confort.
- Avoir des objectifs intermédiaires : ceci suppose que votre objectif final soit découpé en étape. Chaque intermédiaire sera atteignable, réalisable et évaluable.
- Mettre tout par écrit
- Au cours de l’année, effectuer quelques arrêts sur image afin de revoir éventuellement sa stratégie à la lumière des contraintes de toutes sortes qui ne manqueront pas de survenir, afin de réviser, améliorer, rediriger l’objectif final.
Le tout peut se résumer par l’acronyme S.M.A.R.T : Spécifique, Mesurable, Acceptable, Réaliste – en anglais « Relevant » c’est-à-dire pertinent – et Temporellement défini.
Le mot de la fin, c’est Jacques Brel qui vous le dit : « Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns.»
Êtes-vous prêt pour 2018 ? C’est parti.
(1) Seulement 8 % des gens tiennent leurs bonnes résolutions. (2) Les anglophones appellent ça une bucket list en référence à l’expression « kick the bucket », c’est-à-dire « donner un coup de pied dans le seau »…sur lequel était juché un condamné à mort par pendaison
J’aime beaucoup votre développement original sur ce challenge du changement façon business à appliquer de manière personnelle.
Je sais que le saut d’une nouvelle année est la période propice et symbolique des bilans et des projets futurs, mais en ce qui me concerne, à tort ou à raison je ne fonctionne pas ainsi.
Déjà, je ne suis pas adepte des listes. Oh ! J’en ai bien faite quelques unes autrefois. Mais le fait de les écrire n’a jamais gravé dans le marbre mes intentions, pas même mes pensées magiques. Du coup je me décevais fichtrement !
Conclusion, c’était contre-productif puisque mon estime de moi baissait, ce qui est quand même le résultat inverse proposé par ces lesdites résolutions !
Au bout d’un (trop) long processus, au fil des échanges, de mes lectures et de mes « cognements » de tête contre le Réel, je suis passée en mode « travailler à une meilleure version de moi-même », à mon rythme, sur la base de la sérendipité, elle-même fondée sur une insatiable curiosité dans tous les domaines.
Ce qui est marrant dans cette nouvelle connexion mentale, c’est que le faux hasard produit des idées si « évidentes » que les mettre en action devient simples.
Comme par exemple les Pilates. Après 31 ans d’abstinence sportive active, j’ai commencé à 49 ans la pratique des pilates en salle avec une prof. Cela va faire bientôt 3 ans aujourd’hui.
Je suis émerveillée de constater qu’avec 3 petites heures de pilates par semaine, mon mental aussi se musclait !
Je me retrouve avec plein d’entrain et surtout une exigence accrue sur moi-même afin d’essayer dans tous les domaines d’être au maximum dans la précision (développer mes connaissances), l’équilibre (le bon sens et l’intégrité), la concentration (éviter les à peu près, les raccourcis paresseux de la pensée et les… pardonnez-moi… les Cons), le centrage (prendre des raccourcis pour éviter des efforts que l’on peut facilement éviter), La respiration (m’amuser, rigoler et jouer avec mes animaux).
Voilà donc mon programme au long cours…
Bonne soirée…
bonjour visiteuse, merci pour ce partage. Ah ! les listes.. je n’en viens jamais à bout non plus ! monsieurmonmari est le seul que je connaisse qui y parvienne avec une belle constance 😉 Vous parlez de sérendipité.. et que tout vient à point à quis ait attendre ! c’est fou, je fais ces constats presque à longueur de semaine.. tout surgit à point, au bon moment.. si nous sommes attentif ! Le Pilates ! j’adore aussi, je partage sa pratique avec le yoga 3 fois par semaine avec un coach pour le Pilates et une instructrice de yoga.. laquelle des pratiques préfère-je ? les deux me sont nécessaires.. cependant la qualité du coach est primordiale pour atteindre ce dont vous parlez, parce que beaucoup se disent formateur et ne le sont qu’après avoir lu un ouvrage sur le sujet !! . je me permets de vous lier une chronique sur le sujet qui fut beaucoup, beaucoup lue. https://www.plkdenoetique.com//tout-ce-que-peut-faire-le-pilates-pour-nous/ A très vite
Excellent billet ! Moi aussi je dis « Pilatesse » 🙂
J’ai la chance d’être « tombée » sur une très bonne prof, nous somme 10 à 13 élèves maximum et elle est attentive à corriger nos mauvaises postures.
En accessoires, on utilise, l’élastique, les poids, le bâton ou parfois la barre de danse de la salle.
Le yoga me tente beaucoup aussi en //
A vrai dire je rêve de pratiquer le fly yoga, comme là :
https://www.google.rs/search?q=yoga+a%C3%A9rien&rlz=1C1CAFA_enRS657RS657&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwja2qmlo_DYAhVkLcAKHdfcC64QsAQIag&biw=1497&bih=703
Pour le coup, la phase « lévitation » s’accélèrerait non ?
Merci visiteuse ! j’adore le ballon ! Je n’ai pas encore essayé l’acroyaga pourtant je disais en 2011 : demain j’essaie l’acroyoga ..https://www.plkdenoetique.com//passion-yoga-acroyoga/ je n’ai pas concrétisé parce que à Nancy je n’ai pas trouvé de cours à ma convenance.. cependant, un jour, c’est sur je le ferai 😉 Doux mercredi