Vive les vacances, époque de transhumance !
Vacances… Un mot rempli d’espérance !
Afin de partir l’esprit tranquille, une des choses à faire : ranger mon bureau car c’est aussi purifier ma tête, de reprendre la maîtrise de mon travail et des affaires en cours, d’une manière tangible. Une bonne façon d’anticiper le retour, en toute sérénité. (1)
Les vacances, moment de retour à soi
Puissent les vacances être un temps pour me ressourcer, à cultiver mon humanité, à me mettre au silence à l’écoute de mon âme et mon corps, à chercher et trouver ma vérité, à suivre mon rythme et l’accorder à celui de l’autre.
« Un pays où je ne m’ennuie pas un peu ne m’apporte rien », disait Albert Camus.
Les vacances, moment hors du temps
Le temps enfin suspendu .. Le prendre ou l’oublier ? Être 100% disponible à ceux qu’on aime, à soi.. Se lever tôt pour assister à l’avènement de Râ et enchaîner Suryanamaskar aux quatre coins de la rose des vents va me permettre d’emmagasiner les tonnes d’énergie pour lorsque la bise sera venue, je sois toujours vaillante.
Avoir l’audace de laisser nos montres dans leur écrin et vivre au rythme de notre cœur et corps.. Pas d’horaires, rien ne presse.. Discuter, écouter, regarder, vivre sans hâte, laisser l’imprévu et l’inattendu nous surprendre. Prévoir peu pour vivre beaucoup, musarder le nez au vent.
Prendre soin de soi, cultiver des moments en solo propice à l’introspection, soigner ses blessures de l’année passée afin de pouvoir prendre soin des autres. Même les consignes de sécurité l’affirment : d’abord se mettre en sécurité pour pouvoir prendre soin les autres. En duo, se chérir, être attentionné, tutoyer le septième ciel, faire ensemble, se reconnaître.
Respirer à plein poumons. S’enivrer de parfums de lavande, de maquis, d’orangers..à l’aube, lorsque la nature est encore endormie, le soir lorsqu’elle est gorgée de soleil, et peut-être des odeurs d’après la pluie salvatrice. Jouer à deviner les senteurs de romarin, de thym, de ciste..
Recevoir, rire, chanter, danser, partager l’amitié et l’affection.
Se donner la permission de ne rien faire un certain temps.. est pourtant, une belle et douce activité. Ecouter les cigales, le vol des insectes de toutes espèces, regarder les trainées des avions dans le ciel, rêver.
Se balader au marché provençal, se régaler des yeux avant de combler ses papilles, admirer les couleurs, s’arrêter, humer les parfums de fenouil, melons et céleris, acheter du thym de la garrigue, des figues, un beau plateau de pêches ou bien d’abricots en chantant Gilbert Bécaud.. discuter cuisine, préparer en duo, déguster en pleine conscience entre amis.
Marché d’Aix en Provence
Et le soir venu, se mirer dans le ciel de nuit et se sentir tout petit, se perdre dans les étoiles de la voie lactée, chercher Saturne, imaginer le bout du monde, les lointaines galaxies, se demander si nous sommes seuls. Le 12 août et le 18, bien installés dans une chaise longue, serrés l’un contre l’autre – les nuits sont parfois fraîches dans le sud- , observer les Perseïdes et suivre les étoiles filantes.. Faire le vœu pour que tout cela dure.
Tous ces petits présents – dans les deux acceptions du terme- mis bout à bout feront des vacances fabuleuses. Septembre, marque le début d’un nouveau cycle.
Les vacances permettent de commencer une autre aventure.
Joli mois d’août, faites ce qu’il vous plait !
