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Le portrait de mariage de Maggie O’Farrell

Le portrait de mariage de Maggie O’Farrell

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𝑳𝒆 𝒑𝒐𝒓𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒊𝒂𝒈𝒆 est un gros coup de cœur !

J’ai tardé à lire ce livre de Dame Maggie car j’avais tellement été chamboulée par 𝑯𝒂𝒎𝒏𝒆𝒕 que je craignais d’être moins envoutée par ce roman. Et bien : Waouh ! Coup de foudre littéraire ! Je reste sous le charme de l’écriture.

Maggie O’Farrell nous entraine dans la renaissance italienne et redonne vie à Lucrèce de Médicis, cinquième enfant de Cosme 1er Grand-duc de Toscane et de Eléanore de Tolède, née à Florence en 1545 et morte à Ferrare en 1561 à 16 ans, un an à peine après avoir épousé Alfonso II d’Este, duc de Ferrare.

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Officiellement, elle serait morte des suites de tuberculose, même si son mari fut suspecté de l’avoir assassinée, car elle ne lui donnait pas d’enfant… (même si personne n’ose remettre en cause la fertilité du duc, les commérages vont bon train !)

Le livre commence par une nuit de 1561, dans la forteresse de Bondeno, Lucrèce dîne avec son mari depuis un an, le duc Alfonso d’Este. Soudain, elle a la certitude que son mari va la tuer… Dans un décor couleur Renaissance italienne, le roman alterne entre 1544 et 1561. L’auteure nous raconte l’enfant heureuse de Lucrèce, une enfant sauvage, solitaire, curieuse, rebelle… sensible, un brin espiègle, douée pour les arts.
Elle nous raconte les bals, les concerts, les robes extraordinaires, les jardins, les palais, les banquets, la peinture, le mariage, le pouvoir… Un regard toujours tourné vers les femmes : les mères, filles, sœurs, épouses…

Peu à peu Lucrèce découvre le vrai visage d’Alfonso (petit-fils d’une certaine Lucrèce Borgia.)

J’ai aimé la fantasque et courageuse jeune fille, j’ai vécu les intrigues de cour, tremblé pour elle. Inoubliable Lucrèce. J’ai été touchée par son destin sacrifié à un homme ambivalent qui ne recherchait qu’un ventre (sa mère n’était-elle pas la « Fecundissima ? » ). J’ai aimé les séances de pose pour le fameux portrait, les tavolas ..  La servante Emilia, la gouvernante Sofia, l’apprenti peintre Jacopo sont des personnages secondaires et tellement forts.

Quelle somptueuse écriture, Sapristi ! Précieuse, envoutante, charmeuse, poétique..
Le suspense est entretenu jusqu’à la dernière ligne, la fin saura vous surprendre 

Le portrait de mariage de Maggie O’FARRELL

416 p – 2023 – Editions Belfond

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PLK

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Apprentie-sage, à la fois frivole et mystique, lègère et spirituelle , gourmande et orthorexique, férue de nutrition, en recherche de sagesse

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