J’ai eu un coup de cœur incroyable pour 𝑳𝒆 𝒅𝒊𝒎𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒎è𝒓𝒆𝒔. J’étais impatiente de savoir si l’effet waouh serait le même… Moins.. car c’est un exercice différent que la nouvelle ! Mais j’y ai retrouvé la description d’un instant où tout capote, où tout peut arriver.
Avec ce recueil de 25 nouvelles, nous plongeons dans l’intimité la plus intense de personnes de conditions, d’époque, de milieux, de métiers, d’âge différents. Chaque personnage nous fait ressentir ses moindres envies, désirs, peines, drames intimes… des moments de vie presque banaux où le héros se demande ce qui va arriver, ce qu’il a fait, va faire… J’étais dans leur tête, vécu l’instant, faisais turbiner leurs neurones… Il est question de vie, amour, mort, désir, maladie, famille, chagrin, solitude, amitié, enfance….
Certaines m’ont plus émue que d’autres…
L’écriture est belle, l’ironie et l’humour anglais pointent toujours.. L’auteur est parvenu malgré la brièveté de la nouvelle à dépendre la psychologie du personnage à merveille, à les croquer en quelques pages.
La plupart n’ont pas vraiment de chute ce qui peut laisser le lecteur un peu en attente.
Une préférée ? Oh je n’ai jamais su choisir.. alors deux des plus poignantes ? «𝑭𝒖𝒔𝒊𝒍𝒍𝒊 » et « 𝐣𝐞 𝐯𝐢𝐬 𝐬𝐞𝐮𝐥 » et… ah vous avez dit deux ? dommage… Lisez ce recueil. Un conseil ? Commencez par la fin ? J’ai eu l’impression qu’elles étaient meilleures encore au fur et mesure de la lecture. Very british.
De l’Angleterre et des Anglais de Graham Swift
336 p – 2019 – Gallimard