Reprenons notre balade. Je vous avais laissé, sirotant un thé avec les Bédouins, avec vue sur les tombeaux des rois.
Avançons vers la Pétra romaine. La cité resta sous la domination des Nabatéens jusqu’en l’an 100 ap. J.-C. avant de tomber aux mains des Romains. Cette partie est en ruine car elle fut plus exposée aux séismes et aux affres de l’érosion.
Comme dans toutes les cités romaines, nous retrouvons le Cardo Maximus – large voie pavée- appelée Rue à colonnades à Pétra, des thermes et d’un temple. Le Grand temple, datant du Ier siècle après J.-C., est de belles dimensions -7560 m2- et de la richesse de son décor architectural. Accessible depuis la rue à colonnades par un escalier monumental- le propylée- conduisant dans une première cour, le téménos inférieur.
De la cité romaine à Qasr el bint al faraoun
Les francophones, l’appelé aussi « le château de la fille du Pharaon »; il fut construit vers 30 avant J.C. mais il n’en reste que les flans.
C’était un temple de style Gréco-romain consacré à Dushara, le dieu principal de Petra.
Seul à ne pas avoir été sculpté dans le roc, c’était le bâtiment religieux le plus important du site. Surprenant, à côté, on peut voir une tombe inachevée, qui montre que les tombeaux étaient sculptés en commençant par le haut.
Le massif d’al-Habis qui domine la ville basse, abrite de nombreux tombeaux. Le « vieux musée » -Petra Cave Museum, le nouveau musée -Nabatean Museum – en face, à côté du restaurant du Crowne Plaza, quelques restaurants-buvettes..
Notre guide nous déconseille la montée vers le Monastère ou Deir.. à cause de mes chaussures. En effet, j’ai des chaussures de ville comme à l’accoutumée. J’ai grimpé sur les pyramides du Mexique, escaladé celles d’Egypte avec ce type de souliers…et bien d’autres. Lorsque nous lui affirmons que cela ne me pose aucun souci, il nous regarde en biais, très sceptique et nous conseille de grimper à dos d’âne. C’est bien mal me connaître..
Il nous explique deux à trois choses, nous dit aurevoir avec un sourire que je ressens moqueur. Il ne nous accompagne pas.. Monter 800 marches ne l’emballe pas. Nous, si !
