Ce livre paru en 1973, et récemment ré-édité et enfin traduit chez Albin Michel.
Nous sommes à Rome dans les années 1960. Léo Gazzarra, d’origine milanaise, débarque à Rome pour étudier. Un couple d’amis lui prête leur appartement car ils partent en Amérique du Sud. Il va mener la dolce vita mélancolique, il traine son spleen, sa désespérance …. Alcool, fréquenter des femmes, des aristocrates plus ou moins déchus, des intellectuels, des artistes… il a du mal à trouver sa place.. Un soir, il rencontre la belle Arianna, femme-enfant fragile dont il tombe fou amoureux. Elle va jouer avec lui, disparaitre, revenir… Une histoire d’amour sans espoir. Sa dérive est inexorable.
« ℳ𝒶𝒾𝓈 𝒸’𝑒𝓈𝓉 𝓉𝑜𝓊𝒿𝑜𝓊𝓇𝓈 𝓅𝒶𝓇𝑒𝒾𝓁, 𝓈𝒾 𝓁’𝑜𝓃 𝑒𝓈𝓉 𝒸𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝓁’𝑜𝓃 𝑒𝓈𝓉, 𝒸𝑒 𝓃’𝑒𝓈𝓉 𝓅𝒶𝓈 𝑔𝓇â𝒸𝑒 𝒶𝓊𝓍 𝓅𝑒𝓇𝓈𝑜𝓃𝓃𝑒𝓈 𝓆𝓊𝑒 𝓁’𝑜𝓃 𝒶 𝓇𝑒𝓃𝒸𝑜𝓃𝓉𝓇é𝑒𝓈 𝓂𝒶𝒾𝓈 à 𝒸𝑒𝓁𝓁𝑒𝓈 𝓆𝓊𝑒 𝓁’𝑜𝓃 𝒶 𝓆𝓊𝒾𝓉𝓉é𝑒𝓈. »
Les personnages essentiels sont aussi Rome et l’Italie. Quel plaisir de se promener dans la ville éternelle !
Difficile de transcrire mon ressenti, c’est une atmosphère, en plus d’une histoire.
J’ai aimé retrouver le mot « brancal », inventé par la traductrice pour traduire l’état de Léo qui n’est pas bien calé, qui oscille, une sorte d’anti-héros.
Une lecture très émouvante… Le passage relatant son retour chez ses parents serre le cœur, la perte de son ami tellement triste… et la fin.
L’écriture est exceptionnelle, très mélancolique, fine et poétique. Beaucoup de jeux de mots, d’allusions livresques et cinématographiques. J’y ai trouvé des airs de FS Fitzgerald, Fellini, Antonioni.
Quelle délicieuse bergamote que cette lecture. J’ai adoré.
Lisez-le.
Le dernier été en ville de Gianfranco Calligarich
224 p – 2021 – Editions Albin Michel
Je note ce titre, merci.
une belle lecture .. la dolce vita..