Le musée Guimet et moi
Ce dimanche, nous nous sommes rendus au Musée Guimet pour l’exposition « La couleur dans les estampes japonaises»,(1) même si pour aller au Musée Guimet, je n’ai pas besoin de raison. Une brève escapade parisienne où le présent semble toujours trop court. Je n’avais jamais déjeuné, ni même fais une pause-thé à la cafétéria- restaurant du musée. J’avais lu déci-delà, des critiques fort peu élogieuses. Le temps nous étant compté, avec une de mes précieuses, nous nous y sommes sustentés.
Le salon des porcelaines, restaurant du musée Guimet
La salle est en sous-sol ( il est préférable d’honorer les œuvres ), la salle est donc borgne.
Un micro jardin japonais à droite de l’entrée rend l’accueil bucolique. Le mobilier est très classique en bois, voire de style cantine. Point de nappes. Quelques très beaux vases et statues équestres sous vitrine, tous dans les tons vert-bleu illuminent l’espace du bien nommé « salon des Porcelaines ». Les murs nus et blanc donnent une ambiance un peu triste et fade. J’y verrais bien une grande estampe sur le mur du fond… L’endroit manque de « cosytude ».
L’accueil est poli et neutre. Le menu asiatique – évidemment- est très simple. Des efforts de présentation pour des plats ordinaires. La salade canard avocat et framboise était agréable. Mais le riz qui accompagnait les Yakitori n’était pas bon. Les produits sont frais. Sans doute, ce n’est pas LE restaurant asiatique, rien de renversant.
Salon des porcelaines et Mariage Frères
Un thé de Mariage Frères avant de rejoindre les étages. Je fus estomaquée de voir une agrafe sur le sachet de mon thé Fuji-Yama .. Pas même en mousseline ! Que se passe-t-il chez Mariages Frères ? Ils ne sont pas sans ignorer que le métal donne un gout astringent au thé (2) ! Je souhaite qu’au Musée Guimet qui nous a enchanté avec une superbe exposition Histoires d’une boisson millénaire en 2012, il nous soit servi un thé en vrac de Palais des Thés. François-Xavier Delmas avait apporté son expertise : Palais des Thés y avait animé avec grand talent et à propos, les espaces de l’exposition, de découvertes sensorielles, des ateliers de dégustation. Ce ne serait que continuité.
Verdict ? Pour rester dans l’ambiance du musée en sachant que ce restaurant asiatique ne casse pas les deux pattes d’un canard laqué.
(1) « La couleur dans l’estampe japonaise » au Musée Guimet (2) La petite ‘histoire du sachet de thé
Le musée Guimet reste un lieu pour nourrir son esprit.