8 Décembre 2013 : Bicentenaire de la 7éme.
La première audition de la Symphonie N°7 en la majeur op.92 de Ludwig Von Beethoven eut lieu le 8 décembre 1813 à Vienne, au profit des soldats Autrichiens et Bavarois blessés à la bataille de Hanau (1).
La symphonie a été écrite pour deux flûtes, deux hautbois, deux clarinettes en la, deux bassons, premiers violons, seconds violons, altos, violoncelles, contrebasses, deux cors en la, en mi et en ré, deux trompettes en ré, deux timbales en la et mi. Une petite formation, en somme. Beaucoup de musiciens célèbres parmi l’orchestre dont Giacomo Meyerbeer, Antonio Salieri. Le succès du concert est immense, sous la direction- un peu hasardeuse diront les musicologues- de Beethoven, l’Allegretto de la 7ème Symphonie est bissé en entier. Il paraît satisfait de ce succès populaire et déclare : « Il est certain qu’on écrit mieux quand on écrit pour le public, et il est certain qu’on écrit plus vite ».
Toute en paradoxes cette 7ème : Tantôt puissante, tourmentée, impétueuse, tantôt calme, apaisante. Wagner se référant aux rythmes dynamiques, la qualifia «L’apothéose de la danse».
Une structure en quatre mouvements :
I Poco sostenuto – Vivace
II Allegretto
III Presto – Assai meno presto – Presto – Assai meno presto
IV Allegro con brio
Ayant savouré cette symphonie samedi, je partage avec vous I Poco sostenuto – Vivace sous la direction de Léonard Bernstein et le second mouvement Allegretto dirigé par le grand Herbert Von Karajan. Que du bonheur. Belle écoute.
Addenta: Mon père aurait fêté son anniversaire aujourd’hui. Je lui dédie cette symphonie.
(1) Les troupes austro-bavaroises commandées par Karl Philipp von Wrede attaquent l’armée française de Napoléon, qui pourra toutefois continuer sa retraite vers Francfort. 9000 soldats austro-bavarois, 3000 Français périrent et autant de prisonniers.