Nos ministres assurent-ils leur com’ via leur dulcinée ? Après Madame Valls, Madame Ayrault, voici Marie-Charline Pacquot, l’amour de notre ministre de l’économie Moscovici. Et voila le plus ennuyeux des ministres – c’est la presse anglaise que le dit – transformé en prince charmant. Elle le défend, le valorise, le met en scène.
Elle est absolument délicieuse – elle a 25 ans, c’est un atout indéniable – chercheuse rattachée au laboratoire de recherche en philosophie de Besançon, elle nous a même fait visiter leur nid d’amour, et nous raconte à gros renfort de tweets, les facéties de son chat Hamlet dont elle dit qu’il est » la seule vraie star de cette famille », montré des photographies de leurs vacances en Corse… Marie-Charline Pacquot s’affiche de plus en plus aux côtés de son compagnon, elle gazouille avec ardeur. Car si Marie-Charline Pacquot n’a pas “le culte du buzz” comme elle le prétend, elle sait toutefois poster sur YouTube, Hamlet en pleine séance de natation – à la 5’58 min- dans la baignoire du couple…Va-t-elle disputer à Victoria et David Beckham, le titre du couple le plus glamour ? N’en fait-elle pas un peu trop ?
Lorsque Madame Roselyne Bachelot s’improvise critique musical, cela donne des révélations croustillantes. Elle commence la promotion de son « Verdi amoureux » où elle nous confie sa passion pour celui dont on célèbre le bicentenaire. Dans une interview accordée à Jacques Drillon du Nouvelobs, elle affirme: « Il vous prend par les couilles ! » Certes.. Comment dire.. Du même niveau qu’au journal de France 2 « 13h15 le dimanche » du 21 janvier 2013, où elle assènait à Laurent Delahousse: » La guerre, c’est comme la coke, c’est bon au début mais après ça détruit ! ». A Elise Karlin de l’Express, elle confiait en 2012: « Les vieilles qui s’accrochent, c’est pathétique ».. Je suis d’accord.
Photomontage réalisé le 12 février 2013, de la reconstruction du crâne de Henri IV
La tête d’ Henri IV fait tourner celles des experts ! En 2010, l’équipe du Professeur Charlier authentifiait la tête du bon roi de France et de Navarre, tête apparue à l’hôtel Drouot en 1919, lors d’une vente aux enchères. Pour eux, pas de doute, cette tête était bien celle d’Henri IV, probablement séparée de son corps en octobre 1793, lorsque les révolutionnaires profanent les caveaux des rois et reines de France. Ils se sont fondés sur les caractéristiques connues du visage de celui qui fut le souverain de France de 1589 à 1610, qui avait une tache sombre sur le nez, portait une boucle d’oreille à l’oreille droite et avait une cicatrice aux lèvres datant d’une tentative d’assassinat en 1594. Il est le seul roi à avoir un visage. J’ai une certaine tendresse pour ce roi au sens politique aigu, qui a su apaiser le pays en tentant de réconcilier Catholiques et Protestants avec l’Edit de Nantes, a transformé le pays ruiné en puissance économique, qui nous a offert la grande galerie du Louvre, l’hôpital St Louis, le Pont Neuf et la place royale. De plus, sa galanterie est fort charmante, lui qui proclamait : « Je fais la guerre, je fais l’amour et je bâtis. ». Belle devise.
Deux ans plus tard, Philippe Charlier et ses équipiers réussissent à retrouver un peu d’ADN au fond de la gorge de la tête momifiée. Fin 2012, le Pr Charlier publie avec un expert espagnol en paléogénétique et 17 chercheurs, dans la revue Forensic Science International, un profil génétique commun trouvé entre la tête momifiée et du sang séché provenant d’un mouchoir qui aurait trempé dans le sang royal de Louis XVI lorsque celui-ci fut guillotiné, le 21 janvier 1793. Ceci étant la confirmation de leurs conclusions de 2010.
Mais une nouvelle analyse génétique publiée le mercredi 9 octobre 2013, dans la revue Nature European Journal of Human Genetics tend à contredire cette belle certitude. L’équipe du généticien belge Jean-Jacques Cassiman de l’Université de Louvain et de l’historien français Philippe Delorme affirment que le sang sur le mouchoir « … n’est pas le sang de Louis XVI » , et que de facto, l’ADN provenant de la tête ne pouvait pas non plus appartenir à Henri IV. Dans une seconde comparaison, portant cette fois sur l’ADN mitochondrial – transmis par la lignée féminine -, le Pr Cassiman a aussi démontré qu’il n’était pas possible que l’ADN de la tête momifiée provienne d’Henri IV. Le chromosome Y, qualifié par Philippe Delorme de «chromosome authentique des Bourbons», n’a pas été retrouvé dans les profils génétiques des deux reliques attribuées à Louis XVI et Henri IV.
A-t-on songé à ce que l’un d’entre eux ne soit point Bourbon ? Oui, le Pr Cassiman ironise : « A moins qu’il ne soit pas le fils de sa mère ».