Eau de plage ! Nous en rêvions ? Acorelle l’a fait ! Pourtant parfum et soleil fraternisent peu. En effet, le danger accru de photosensibilisation peut entraîner la formation de taches hyperpigmentées. Contrairement à l’idée reçue, ce n’est pas l’alcool qui en est responsable mais les molécules odorantes telles que la bergamote, le citron.. liées à la présence de bergaptènes. Aujourd’hui, ces dermites des parfums sont rares car les bergaptènes ont évolué et ne sont plus phototoxiques. Cependant, les risques d’allergies sont potentialisés. Autres méfaits : certaines notes odorantes virent à cause de l’évaporation rapide et laissent un odeur dénaturée style vinaigre, pas du tout agréable, ni glamour due à la persistance des notes de fond aux détriments des notes de tête et de cœur qui s’évaporent très vite.
A la recherche d’effluves summertime : l’huile de Chaldée
Revival.. L’huile de Chaldée de Patou « la première huile solaire qui protège l’épiderme et atténue les coups de soleil », une merveilleuse huile solaire dont j’ai raffolé. Une odeur d’été capiteuse, raffinée, qui ne sentait pas le monoï ! Il faut rappeler que le bronzage n’a pas toujours eu le charme que nous lui trouvons aujourd’hui ! On raconte que ce serait Coco Chanel qui rentrant » cuite » d’un séjour sur le yacht du duc de Westminster aurait lancé la mode ! En 1927, Patou prestigieuse marque, lance L’huile de Chaldée, créée par Henri Alméras, ancien parfumeur de Paul Poiret.
Une mixture mordorée, voire cuivrée huileuse à souhait, aux senteurs divines de fleurs d’oranger et jacinthe, d’ambre et de narcisses, une odeur de sable chauffé à blanc. Ah ! Cette huile, que je n’ai plus jamais retrouvée, une véritable madeleine à jamais dans mon subconscient de si jolies vacances corses ! Le salicylate de benzène – cousin éloigné de l’aspirine – également nommé d’essence de Wintergreen, est une substance odoriférante d’origine végétale ou chimique pas vraiment sans danger qui possède aussi des propriétés de filtres solaires. Un des secrets de cette composition. En fait, elle était plus utilisée pour son odeur extraordinaire car son indice de protection était quasi nul.
Eau de plage d’Acorelle
Mon approche des parfums est différente aujourd’hui. Je recherche des parfums sans phtalates, en d’autres termes des parfums bio. Acorelle, une marque qui a investi mon vanity avec l‘huile solaire à l’huile de Karanja. Ce précurseur de la beauté bio né en 2005 est très dynamique. Son nom est à lui seul son concept : A comme Aromathérapie-, cor – comme corps, la marque désirant l’honorer – et elle – elle répond aux problématiques des femmes.
Je n’aime pas l’odeur de monoï ou tiaré qui évoque pourtant le soleil, la peau bronzée et la plage. Je préfère les notes plus hespéridées. Lorsque j’ai découvert cette eau de plage d’Acorelle, j’ai tout de suite su que c’était pour moi.
Aucun ingrédient à bannir : 100% des ingrédients sont bio et d’origine naturelle. La présence de glycérine adoucit et évite de dessèchement de la peau.
Et l’odeur ? On retrouve en notes de tête, l’armoise, la pomme et menthe, En notes de cœur, du jasmin et de la fleur d’oranger, En notes de fond, de l’œillet et de la vanille.
Le flacon manque de glamour, j’en conviens.
Parfum frais qui n’égale pas l’huile de Chaldée, – elle n’en a pas la prétention – mais qui est très agréable et fraîche, estivale.
Pschitt ! Adoptée.
J’en avais entendu parler, je suis tentée maintenant
J’en avais entendu parler, je suis tentée maintenant
belle idée ! ravie de te donner envie