Regarder et écouter les oiseaux compte parmi mes plaisirs du jour.
Compter les oiseaux avec LPO et BirdLab
Pour la troisième année consécutive, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et le Muséum national d’Histoire naturelle ont organisé samedi et dimanche dernier, un week-end national de comptage des oiseaux des jardins. La Ligue pour la Protection des Oiseaux a pour vocation la sauvegarde des oiseaux et des écosystèmes dont ils dépendent.
Il est possible de les compter tous les jours, une fois par mois, ou même ponctuellement. L’observatoire fonctionne tout au long de l’année, avec deux moments forts : le dernier weekend de janvier (pour les oiseaux hivernants) et le dernier weekend de mai (pour les nicheurs). Il est envisageable de contribuer seulement à ces deux animations, et/ou de suivre certains/son jardin(s) en y recenser les oiseaux une fois par semaine, sur autant de semaines que possible.
J’ai choisi le dimanche 26 janvier parce qu’il neigeait le samedi. Comment participer ? Tout est expliqué ICI.
J’ai d’abord créé mon jardin. Latitude, Longitude ? Cela commençait un peu difficilement, n’ayant pas de coordonnées GPS. Mais le site est super bien fait, il vous les communique. J’ai appelé mon jardin : Jardin Gallé. En effet, notre maison est sise sur les jardins de la maison Gallé, le grand maître-verrier et ébéniste de l’Ecole de Nancy.
Il ne faut compter QUE les oiseaux posés dans son jardin, pas ceux le survolant- hormis les hirondelles, martinets, rapaces-, ni ceux observés dans le jardin de madame Lelonbecque, votre délicieuse voisine.
Postée derrière la vitre, j’effectue mon comptage. Il est conseillé de le faire durant une heure.. Mais, je ne l’ai fait qu’une demie heure, connaissant les heures d’affluences, me dis-je en excuses. En fait, il ne s’agit pas de compter vraiment mais de noter le nombre du maximum d’une même espère qui se pose dans votre jardin. C’est-à-dire, si vous voyez 4 mésanges, puis 2, puis 1 .. Vous notez : 4 mésanges.
Ce magnifique rouge-gorge n’est ni Big, ni Little.. N’étant pas photographe-ornithologue, je ne parviens pas à les surprendre avec mon objectif…
Déception : Little et Big, mes deux rouges-gorges ne se sont pas montrés, ni les deux Dames-Pies-qui- jacassent. Monsieur-Canard, le pigeon- il est tellement é-nor-me qu’il ressemble à un canard-, les deux tourtereaux-tourterelles, oui. Mais, eux, ils sont quasiment toujours là à demeure. Voici mes résultats du jour.
Pourquoi compter les oiseaux avec LPO et BirdLab ?
Le Muséum national d’histoire naturelle souhaite aussi comprendre le ballet des oiseaux lorsqu’ils mangent. Pour ce faire, il mise sur les sciences participatives : une application pour smartphone, appelée BirdLab (disponible gratuitement sur iOS et Android) a été conçue. Elle invite à suivre et à décrire le comportement des différentes espèces d’oiseaux sur des mangeoires pendant 5 minutes. Et c’est le temps que je les admire, plusieurs fois par jours parfois. Les mésanges sont très amusantes, souvent taquines, parfois, peu amènes en chassant les autres. J’aime les pies jacasses avec leur mauvaise réputation de voleuse – ce qui est faux – en habit bicolore. Nous avons aussi quelques geais bien bruyants, et des hérons magnifiques redoutés pour nos poissons et au printemps, un coucou invisible qui lui, ce n’est pas une réputation usurpée, s’installe dans le nid des autres.
Le design est très doux. Les illustrations sont naïves et tendres. Un simple « drag & drop » d’icônes d’oiseaux permet de reproduire l’activité des volatiles en temps réel sur les mangeoires pendant 5 minutes.
Les observations portent sur le comportement : Un oiseau préfère-t-il se nourrir là où d’autres congénères sont déjà présents ou préfère-t-il s’isoler? Comment les espèces coopèrent-elles ? Existe-t-il des comportements de compétition ou de coopération entre individus ou entre espèces ? L’habitat influence-t-il ces comportements ?
Tout travail mérite salaire ! Au fil des étapes du jeu, il nous est promis des récompenses par des badges à collectionner et à partager sur les réseaux sociaux, des statistiques pour connaître quelles espèces fréquentent le plus ses mangeoires, combien sont venus s’y nourrir, etc…A suivre.
RDV sur le très joli site de VigieNature et leur blog