Kusmi tea, c’est aussi le Café Kousmichoff, nouveau concept de café franco-russe, avec son restaurant au 1er étage en complément d’un très bel espace boutique, au 71 des Champs-Elysées, véritable vaisseau-amiral de la marque. J’ai rêvé d’y dîner avec mari et enfants-parisiens ou bruncher, le weekend dernier : A mon grand regret, tout était complet. Une autre fois, je serais plus prévoyante, et anticiperais. A suivre.
J’aime les synchronicité. My Little Paris nous offre un code réduction et les frais de port gratuit pour toute commande chez Kusmi tea. RDV sur leur page FB. Et voici que je me pâme devant les clips de la campagne de pub !
Kusmi tea, tout le monde connait !
Au moins leurs superbes boites aux airs baroques et les petites en métal ressemblant à des boîtes de caviar. Ou comme beaucoup de foodistas, grâce au Thé Détox lancé en 2007 ou plus récemment le BB Détox à base de rooibos, de thé vert, de maté de pamplemousse et pissenlit.
Par ce froid, rien de tel pour se réchauffer le coeur et le corps, qu’un thé au coin de l’âtre. Si vous n’en avez pas, ce n’est même pas grave : enroulez-vous dans une zibeline ou plus simplement dans un plaid tout doux et dégustez.
L’ histoire de la maison Kusmi tea
La célèbre maison de thé créée en 1867 par Pavel Michailovitch Kousmichoff (Павел Михайлович Кузьмичёв) s’impose rapidement en Russie. En 1880, pour la naissance de sa fille Elizabeth, il crée Bouquet de Fleurs qui sera rapidement le thé préféré des tsars.
Il devient fournisseur officiel de la cour du tsar. En 1907, son fils aîné, Viatcheslav, part pour Londres, l’autre pays des thés. Viatcheslav ouvre la filiale anglaise P.M. Kousmichoff & Sons au 11 Queen Victoria Street. En 1901, Pavel possède 11 boutiques. Viatcheslav revient en Russie en 1908 après le décès de son père, il assure la gloire de l’entreprise avec plus de 51 magasins. Pressentant la révolution russe, il met à l’abri ses capitaux en France et à Londres dès 1916. En 1917, sa famille fuient la révolution des Rouges de 1917, en émigrant par Constantinople comme les grands-parents de MonsieurMonMari ( mon beau-père est né sur le chemin de l’exode, à Sophia). La famille Kousmichoff se retrouve enfin réunie à Paris, en 1920. Les succursales ouvrent à NY, Berlin, Hambourg, Constantinople. Viatcheslav décède en 1946, laissant à son fils Constantin l’entreprise familiale affaiblie par la guerre. Mais Constantin n’a pas le même sens des affaires que son père et son grand-père. C’est un artiste, amoureux du thé fâché avec les chiffres. En 1972, au bord de la faillite, il cède l’affaire dans des conditions détestables.
En 2003, Sylvain Orebi , « Un gringo du café et du cacao » comme il aime se définir, rachète la maison Kousmichoff. La boucle est bouclée pour sa famille Orebi : le thé manquait à leur panel. En 2012, Kusmi Tea ouvre des boutiques dans toute la France. Lov Organic, la marque de thés bio créée par Sylvain Orebi en 2010, a un autre positionnement. Si les deux marques ont deux clientèles distinctes, elles se croisent aussi aujourd’hui. D’ailleurs, les boutiques Kusmi consacrent une étagère aux produits Lov Organic. Aujourd’hui Kusmi tea est le chouchou des femmes branchées, un rien Bobo.
Kusmi tea fait sa pub
La marque assurait sa promotion via les billets élogieux de bloggeuses, les Kusmitea Party, et surtout Paulette Magazine, le féminin participatif, partenaire de la marque depuis ses débuts.
Kusmi Tea s’offre, courant 2014 une vraie campagne grand public imaginée par l’agence Quai des Orfèvres- vous savez ceux qui ont fait la campagne Nespresso- avec plusieurs vidéoclips réalisés par Jeremy Charbit, (1)– auteur entre autres de celui pour Sephora : Noël Barock-, produites par Stephane Martin et photographiées par Peter De Mulder qui n’en est pas à son coup d’essai de film sous l’eau. Je regrette de ne pas connaître le compositeur de la musique.
« La beauté et la sensualité de ces images font écho à la perfection et à la finesse de ce mélange créé au début du 20ème siècle.»
Les films se passent dans un salon haussmannien entièrement immergé où des hommes et des femmes d’Inde, Chine, Brésil ou Europe, en apnée, habillés divinement en couleurs chatoyantes, mènent des chorégraphies aquatiques sensuelles. Rien ne manque : parquets, cheminée de marbre, canapés, fleurs dans un vase et même un lustre allumé. Pourquoi sous l’eau ? L’eau est un partenaire indispensable qui révéle, potentialise les goûts des feuilles de thé, l’eau qui purifie, l’eau qui enveloppe. Le choix de l’eau est primordiale dans la préparation du thé : une eau trop chlorée, trop chaude, trop minéralisée peut gacher le meilleur des thés.
Découvrez le ballet aquatique Anastasia. Celui que je préfère. A voir avec Filleauxyeuxbruns qui se prénomme ainsi ?- Tendre, joyeux – le jaune ?-, vaporeux, élégant et très classe comme le thé au goût so british de l’Earl Grey, Anastasia. Je suis JapaneseTeaAddict mais ce mélange de thés noirs de Chine et de Ceylan aromatisé bergamote citron et fleur d’oranger est très très réconfortant.
Le clip Prince Wladimir évoque la passion, la fougue.. Son thé ? Prince Wladimir créé en 1888 par Pavel Kousmichoff pour fêter les 900 ans de la fondation de la Sainte Russie par Wladimir le Grand. « Mélange de thés noirs de Chine, d’agrumes méditerranéens, de vanille et d’épices des îles. »
Sweet love.. Passion dévorante, sensualité – sensualithé-, désir.. Un thé pour la St Valentin, « fruit d’une brûlante rencontre entre l’Inde et la Chine, un mélange envoûtant comme le thé noir, épicé comme le poivre rose, fort comme le guarana et doux comme la réglisse ». Un thé pour ceux qui aiment les thés fort épicés.
BB détox ..Référence aux BB Crèmes qui font tout en un ? Volupté – volupthé ,- lascivité -lascivithé -, amour-passion, jeux.. Un thé de St Valentin ? Oui, et heureusement, pas que pour cette date.
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Pour les pressés ou très occupés, pour ceux qui n’en ont pas assez, le clip présenté au cinéma qui surnage survole les précédents clips.
J’adore les clips Kusmi tea.
(1) RDV sur son site pour découvrir son joli univers Sources et Photographies : site Kusmi Tea
Très sympa cet article 🙂
Merci Raphaelle