Chaque femme utilise environ 9 produits cosmétiques par jour.
Chaque produit contient en moyenne 10 éléments chimiques.
Faisons un rapide calcul.. Environ 32840 substances par an dont certaines toxiques, perturbateurs endocriniens, cancérogènes, allergisantes.. traversent notre barrière cutanée.
Ma révolution sans pétrochimie
Cela fait des lustres que les produits cosmétiques issus de la pétrochimie ou du harpon ont été chassés avec fracas de ma salle de bains.
Je n’en suis pas encore à la cosméto home-made mais je suis vigilante à ce que ma peau absorbe. J’ai du pour cela, étudier les compositions, jongler avec des noms barbares- car je ne suis pas chimiste-, j’ignorais tout du Ethylhexyl Methoxycinnamate ou 4-tert-octylphenol, jusqu’à leur nom -, lire la nomemclature INCI, en définir l’origine, la nocivité, toxicité ou l’inocuité. Je suis très bien accompagnée par le flacon et particulièrement La vérité sur les cosmétiques qui a une excellente base de données et met à disposition des tonnes d’informations. Evidemment, cela reste imparfait car sur les 10 500 produits chimiques utilisés en cosmétologie, seulement 4000 ont été étudiés.
Comme moi, environ 75% des femmes sont attentives à la composition des produits. C’est pourquoi, beaucoup d’enseignes surfent sur la vague sans chimie, ayant repéré le potentiel.
Qu’est-ce que le Greenwashing ou blanchiment écologique ?
Vocable apparu en 1991 résultant de la contraction de « green » vert, naturel, écologique et « brainwashing » lavage de cerveau ou « whitewash » lavage à la chaux destiné à blanchir.
Un procédé de marketing consiste se donner une image green qui est porteuse, permettant à certaines marques de se racheter une virginité, s’offrir une image verte et de se dorer le blason.
Elles prétendent « être naturelle», sans « SANS parabène»,« SANS silicone», «SANS colorant, «SANS huile minérale ». Certaines publicités laissent entrevoir un monde fleurant bon la camomille fraichement coupée, la rosée du matin.. Alors que cette façade cache du pas très joli-joli, voire du franchement moche-moche. J’avais déjà écrit mon exaspération, mon dégout lors de la réception de laboiteàbeautébio avec ses produits lourdement chargés en toxiques masqués.
Si on en croit les campagnes de com’, le paraben est has- been !
Le consommateur se rassure et en fait, il est berné ! Car ces fameux parabens que tout le monde connait, ont laissé la place au tout aussi dangereux MIT. Rien à voir avec le prestigieux Massachussetts Institut of Technologie mais le détestable méthylisothiazolinone ou Kathon CG. Charybde en Sylla ..
La mention « de source naturelle » ou « d’origine naturelle » (par exemple la vitamine E) veut dire produit synthétique, puisque généralement, une molécule naturelle en est le départ, mais elle a été chimiquement modifiée, pour donner une molécule synthétique.
«SANS conservateurs » avez-vous lu ?
Certes mais soyons prudent : cela veut juste dire que ceux utilisés ne font pas partie de la liste des conservateurs officiels, mais appartiennent à une autre liste, telle que les solvants, émulsifiants, acidifiants, antibactériens comme le TRICLOSAN, perturbateur thyroïdien que l’organisme ne sait pas éliminer…
Autre procédé fallacieux : communiquer sur la présence d’un produit bio qui cache le reste. Lisez : «Il n’y a que cet ingrédient qui l’est, WARNING»
Et que dire des produits bio qui contiennent de ces additifs dangereux ?
La solution ? Être une consommatrice avertie ( qui vous le savez en vaut deux, ce qui est mieux que le valoir bien ), de décrypter la liste des ingrédients, s’informer sur la liste INCI. A vos lorgnettes !
Le greenwashing ne passera par moi