Durant l’Antiquité, le Liban fut la région des Phéniciens, les inventeurs de l’alphabet. Puis, il a appartenu à l’empire byzantin. Ce merveilleux pays est devenu un champ de bataille religieux et politique. J’adore la cuisine libanaise. Un dîner dans un restaurant libanais me comble. Découvrons ce « Ahweh baïda » libanais.
Ce café blanc n’est pas un café
Il n’en a ni la couleur, ni le goût ! En fait, ils n’ont rien en commun. Le café blanc est un délicieux anti-stress. « Ahweh baïda » est libanais.
Ce délicat breuvage est une tisane parfumée à l’eau de fleur d’oranger qui facilite aussi la digestion.
Kalamoun, au nord du Liban, est reconnu pour ses orangeraies d’où proviennent les plus fines eaux de fleur d’oranger. Au printemps, les premiers rayons du soleil font éclore les fleurs des bigaradiers sur la côte nord du Liban qui ramassées délicatement, sont mélangées à des eaux pures dans un alambic en inox. L’extraction à la vapeur s’effectue lentement afin d’obtenir un hydrolat de haute qualité. L’eau de fleurs d’oranger obtenue est ensuite rapidement mise en bouteille pour en apprécier toutes les qualités. Cet hydrolat possède toutes les vertus des huiles essentielles.
Ahweh baïda, la recette
Un petit savoir-faire est nécessaire afin de ne pas servir une fade eau chaude.
Faites chauffer l’eau avec quatre pincées de sucre roux par tasse* et ajouter 1 cuillère à café – ou à soupe selon les goûts – l’eau de fleurs d’oranger. Amener doucement à ébullition. Dès « yeux -de -crabe »- Température d’environ 90°C: Selon la méthode chinoise pour la température de l’eau du thé, cette température est atteinte lorsque les petites bulles remontent à la surface. » (1) , retirez immédiatement.
Servez dans de jolis verres, orange, c’est encore meilleur pour se ressourcer.
Faut- il préciser que réussir son café blanc implique de choisir la plus qualitative et authentique des fleurs d’oranger ?
Ahweh baïda, j’adore.