Selon le programme de Nutrition Santé nous devrions consommer 3 à 4 laitages par jour. « C’est beaucoup trop !» disent les autres.
Combien de produits laitiers par jour ? Faisons le point
Selon la médecine chinoise et ayurvédique, les vaches doivent être nourries à l’herbe grasse sans pesticides ou métaux lourds. Les bovins du XXI ème siècle sont engraissés aux farines animales – ne sont donc plus herbivores exclusifs – ou au maïs sous forme d’ensilage. Ils sont antibio-hormonothérapiés afin de conserver une lactation importante voire excessive. Dans l’élevage laitier, la lactation est détournée de sa fonction naturelle, qui est d’alimenter les jeunes animaux. Une naissance est nécessaire pour déclencher la lactation, les veaux étant généralement destinés à la viande de boucherie.
Selon de multiples études, le lait et les laitages seraient incriminés dans l’augmentation des cancers du sein, prostate, ovaires (1).. puberté précoce.. D’autres, au contraire, précisent que les individus qui boiraient 280 ml de lait par jour diminueraient de 15% le risque de cancer colo -rectaux (2)..
Consommés à raison de 3 ou 4 par jour et plus, les laitages apporteraient notamment trop de pesticides (laitages entiers), de protéines antigéniques, de calcium, d’hormones (œstrogènes, insuline) et de facteurs de croissance.
Le procédé UHT est également dénoncé car il transformerait les graisses ce qui serait nocif pour l’organisme de certains. Ils souffriraient de désagréments digestifs, troubles ORL, respiratoires, articulaires… D’autres accusent les process industriels d’être responsables des allergies croisées avec d’autres produits de l’environnement.
D’autres crient au scandale ! Et le calcium ? Et l’ostéoporose ? Les Japonaises ne boivent pas de lait de supervache, ne mangent pas de fromages et pourtant ne souffrent pas du tout de ce fléau qu’est l’ostéoporose, ni de fractures du fémur (3). Les suédois détiennent les records de fractures du col de fémur et aussi celui de consommation de laitages.
La vitamine D active protège de plusieurs maladies comme le cancer. En consommant de grandes quantités de laitages, nous absorbons beaucoup de calcium, ce qui fait baisser le niveau de vitamine D active dans certains organes, – comme la prostate-, et nous prive d’une protection naturelle. Certains chercheurs pensent que ce mécanisme explique pourquoi les gros consommateurs de laitages ont un risque plus élevé d’être atteint par la forme la plus agressive du cancer de la prostate.
Les fromages font partie des aliments acidifiants, avec un record pour le parmesan, dont l’indice PRAL est de 34. Ces aliments s’accompagnent d’une charge acide nette qui peut perturber la fixation du calcium osseux et induirent une décalcification. Un comble ! Des apports élevés en protéines animales augmentent aussi les pertes calciques. La sédentarité entraîne une fuite du calcium des os. Au contraire, une activité physique régulière fortifie les os en favorisant leur calcification. Vite chaussons nos baskets !
Des chercheurs américains ont même mis en évidence un lien entre acné et la consommation de laitages.
Le calcium végétal est beaucoup mieux absorbé.
Les amandes, le sésame, les figues sèches, les pois chiches, les algues, le chou et autres crucifères contiennent beaucoup plus de calcium que la lait de supervache. Les sardines, les crevettes, les moules, les oeufs de poisson (ceux d’esturgeons beluga aussi ) sont de bonnes sources de calcium.
L’eau est également un bon vecteur d’apport et très bien absorbés.(4)
Je n’utilise plus de lait de supervache depuis des lunes.. et du lait bio pour les inconditionnels de ma famille.
Selon le Journal of Science of Food and Agriculture, le lait provenant d’élevages biologiques contient une concentration plus élevée d’acides gras oméga-3 que celui produit de manière conventionnelle (5)
Mes substituts au lait de vache
A la cuisine, je suis une adepte des laits végétaux :
- Lait de soja : le «lait tout fait» n’est pas très bon parce que je suppose que nous recherchons le goût du vrai lait. Or, cela n’a rien à voir, c’est un produit totalement différent, un autre plaisir. Je l’utilise pour les desserts, sauces.. Les yaourts sont excellents et sont intégrés dans ma routine de mon petit-déjeuner, frais. Mais là aussi, il est nécessaire d’être conscient que ce n’est pas un yaourt au lait de vache.
- Lait issu d’oléagineux : amandes – le plus riche en calcium et en protéines – je le fabrique avec 150 ml d’eau pour une càs de purée d’amandes.. Excellent pour les desserts. Noisettes : riche en vitamine A, B et en minéraux.**Depuis que j’ai mon super blender Omniblend, je le fais directement avec des amandes et de l’eau de source.
- Lait issu des céréales : avoine (riche en glucides, pauvre en protéines); j’utilise aussi le lait de coco (il a des vertus antibactériennes, riches en graisses saturées) pour certains plats exotiques.
Et pour les bébés ? Rien ne remplace le lait maternel. Une étude FINDIA de 2012 met en évidence que le lait de vache a une responsabilité dans le risque de diabète. Il s’agit d’une étude d’intervention menée par des chercheurs finlandais. Elle montre que les formules de lait infantile à base de lait de vache augmentent le risque de réactions auto-immunes, prémice au développement du diabète de type 1.(6)
En cas d’intolérance aux protéines du lait de vache ou au lactose (59% des français peuvent digérer le lait de vache grâce à l’activité de la lactase qui tranforme le lactose en glucose et galactose dans l’intestin grêle, qui peuvent être assimilés ; les Basques se distinguent en étant 92 %. La substitution est délicate car les laits végétaux sont souvent pauvres en protéines – hormis le lait de soja et d’amandes- et sont parfois allergisants.. Peut être y – a- t- il des avantages-Santé à long terme à donner précocement des aliments à base soja aux enfants (6) ? Là aussi le bon sens prévaut !
Réactualisé le 4 novembre 2014
Sources: Lanutrition.fr- » Lait , mensonges et propagande » de T.SOUCCAR- (1) Milk and lactose intakes and ovarian cancer risk in the Swedish Mammography Cohort.Larsson SC, Bergkvist L, Wolk A. Division of Nutritional Epidemiology, The National Institute of Environmental Medicine, Karolinska Institutet, Stockholm, Sweden. (2) Cho E, Smith-Warner SA, Spiegelman D, Beeson WL, et al, Dairy foods, calcium, and colorectal cancer: a pooled analysis of 10 cohort studies, Journal of the National Cancer Institute,7 juillet 2004, Vol.96, No13, 1015-22. (3) Comparison of osteoporosis and calcium intake between Japan and the United States. Fujita T, Fukase M.National Sanatorium Hyogo Chuo Hospital, Japan (4) Absorbability and utility of calcium in mineral waters Robert P Heaney From Creighton University, Omaha, NE(6) Assessing Risks and Benefits of Genistein and Soy Kenneth D.R. Setchell -Children’s Hospital-Cincinnati (5)
Vaarala O. et al. Removal of Bovine Insulin From Cow’s Milk Formula and Early Initiation of Beta-Cell Autoimmunity in the FINDIA Pilot Study. Arch Pediatr Adolesc Med. 2012 Mar 5.- Finnish TRIGR Study Group. Dietary intervention in infancy and later signs of beta-cell autoimmunity. N Engl J Med. 2010 Nov 11;363(20):1900-8.
what a foolish question?. I think this question hasn’t to be put forth for the reason that a baby becomes healthy when it consumes their mother’s milk. Cow’s milk is rich in protein and calcium and it can be given to human babies as well.
the best milk for babies – like all babies is breast milk ailleurs- .Lles infant formulas are made from cow’s milk, they are transformed, adapted and improved to meet the specific needs of "small to men "from their first month of life. Dairy products could be harmful: Eaten at 3 or 4 a day and more, dairy bring too much pesticides (whole milk products), antigenic protein, calcium, hormones (estrogen, insulin) and growth factors
http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-age/enfants/l-alimentation-des-tout-petits/la-difference-entre-le-lait-maternel-et-le-lait-infantile.html
« Les bovins du XXI ème siècle sont engraissés aux farines animales – ne sont donc plus herbivores exclusifs – ou au maïs sous forme d’ensilage. Ils sont antibio-hormonothérapiés. »
Pour info : les farines animales sont interdites, le maïs est une graminée, les seuls traitements antibiotiques servent à soigner les animaux malades (comme les humains malades se soignent aussi…). et les traitements hormonaux sont rares (utilisés pour soigner certaines pathologies liées à la reproduction).
Se renseigner et vérifier ses sources avant d’écrire des aberrations…
Bonjour CV, merci pour votre commentaire très constructif. Votre agacement est très évident. Faut-il avoir peur du grand méchant lait ? Le lait de 2013 est-il le même qu’il y a 50 ans ?
A la suite de cette crise sanitaire, les farines animales ont donc été interdites en 1997 pour les ruminants, interdiction étendue à tous les animaux en 2001. Mais avec les prix des céréales et du soja, les éleveurs redemandent leur introduction. Les farines animales apportent des protéines aux bêtes d’élevages qui les consomment. Elles remplacent le soja et les céréales dans leur prise de poids. Toutefois, il existe différents types de farines animales. Celles fabriquées à partir de viandes impropres à la consommation type 1 et 2, d’animaux morts ou malades. Elles sont utilisées par les agriculteurs pour faire des engrais. L’autorisation porterait sur celles de type 3 obtenues à partir de déchets d’abattoirs bons pour la consommation humaine mais non commercialisables.Ceci n’est cependant pas du tout d’actualité pour les bovins qui sont herbivores 😉 Pour ceux qui décident de manger de la viande, La meilleure viande bovine est celle produite à partir de vache nourrie à l’herbe et au foin, riche en oméga 3, substance protectrice des maladies cardiovasculaires.
Les hormones sont effectivement employées pour la reproduction. L’usage de la somatotropine bovine est interdit dans l’Union européenne, mais autorisé aux Etats-Unis. Mais quid des stimulants de croissance ou leurs dérivés synthétiques utilisés pour améliorer le rendement des aliments fournis aux animaux ? Par ce traitement, les animaux se développent plus vite, avec la même quantité d’aliment.; Ceci concerne les hormones administrées. Il est vrai qu’un facteur de croissance présent dans le lait de vache (IGF-1) pourrait poser problème à l’adulte gros consommateur de lait « en l’état », en favorisant la prolifération cellulaire, donc certains cancers.
Grâce au Plan Ecoantibio 2017, Il est vrai que les AB sont INTERDITS pour un traitement préventif individuel ou collectif, appliqué à des animaux sains, exposés à un facteur de risque pour une maladie infectieuse. Néanmoins, en filière bovine, 31 % DES TRAITEMENTS SERAIENT SUR-DOSÉS, 53 % des prescriptions étaient conformes aux posologies indiquées et aux indications de l’Amm.
Nous sommes d’accord sur un point crucial : tout est fait pour rendre l’alimentaire plus safe… en tout cas, je l’espère.
« Usez, mais n’abusez point.
Ni l’abstinence ni l’excès n’ont jamais rendu un homme heureux. » Voltaire