Lire Carole Fives m’est agréable. Une de mes valeurs sures.
Ce livre au joli titre raconte une histoire de voyage initiatique. Léonore a 40 ans ; elle se retrouve à la croisée de son chemin de vie : elle a abandonné sa passion pour la peinture, n’a rien réalisé, a un compagnon mais.. Elle décide sur un coup de tête, d’aller 3 jours au Portugal afin d’y retrouver son amour perdu il y a 25 ans… José est décédé dans un accident de voiture à 19 ans.
« 𝒯𝓊 𝑒𝓈 𝓇𝑒𝓈𝓉é 𝓁’𝒶𝓂𝑜𝓊𝓇 𝒹𝑒 𝓂𝒶 𝓋𝒾𝑒 𝓅𝓊𝒾𝓈𝓆𝓊𝑒 𝓉𝓊 𝑒𝓈 𝓂𝑜𝓇𝓉 »
Il est aussi question d’amour, de deuil, culpabilité, d’immigration, du Portugal.
J’ai aimé l’alternance de la voix de José qui raconte son histoire et le récit de Léonore dans sa quête personnelle. Beaucoup de passages émouvants. Je ne connaissais pas le grand bidonville de Champigny-sur-Marne. J’ai eu de la peine pour ses hommes et leur famille fuyant la dictature de Salazar et qui ont considérés la France comme un Eldorado : quel courage leur a-t-il fallu ! J’ai adoré la balade dans Porto. J’ai ri des péripéties de l’héroïne face à l’administration française.
Un joli roman, un beau portrait de femme. Se lit en deux heures (145 p) et ne s’oublie pas.
C’est dimanche et je n’y suis pour rien de Carole Fives
145 p- 2014 – L’arbalete Gallimard
Une auteure que j’apprécie, mais le titre me rebutait un peu.
ah bon ?il m’a plutôt attiré 🙂 j’ai aimé cette lecture