Une fois encore, l’écriture de Maggie m’a séduite et captivée.
Cette main qui a pris la mienne ! Quel titre superbe pour deux destinées de femmes, à une génération de distance, deux époques. L’action alterne entre le Londres d’aujourd’hui et le Soho des années 50-60.
Deux histoires qui vont s’entremêler… Maggie sème des petits cailloux très discrets, et dévoile parfois avec rudesse, la suite. Elle nous inquiète, nous appâte, nous encourage à tourner les pages..
Maggie O’Farrell nous parle de l’amour inconditionnel d’une mère pour son enfant, du bouleversement qu’un enfant crée dans un couple, une histoire familiale étrange…
Le personnage d’Innes est charismatique… sa seule vraie faiblesse est Gloria ! J’ai aimé suivre Lexie/Alexandra, une femme forte, intelligente, courageuse.
Elina et Ted vivent leurs premières semaines de parentalité : l’auteure décrit ces moments avec réalisme et tellement d’amour. L’appel de Elina à sa maman lorsqu’elle a envie de se rapprocher d’elle est fascinant de vérité…
J’ai aimé ces incursions dans ce monde des peintres, du cinéma et journalistes.
Encore une fois, j’ai aimé la tendresse avec laquelle Maggie O’Farrell décrit ses personnages.
Il est question de l’émancipation féminines, de maternité, couple, secret de famille.
Certes, ce n’est pas le coup de foudre littéraire ressenti pour 𝐻𝑎𝑚𝑛𝑒𝑡, 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑡𝑢 𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖 ou 𝐿𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑟𝑖𝑎𝑔𝑒 mais j’ai beaucoup aimé cette lecture. Je reste une inconditionnelle et continue à explorer le monde de Dame Maggie.
Cette main qui a pris la mienne de Maggie O’Farrell
432 p – 2011 – Belfond
Une auteure que j’apprécie. Je note ce titre.
Je suis une vraie inconditionnelle de dame Maggie 😉