Sans vraiment l’avoir choisi, je remarque que je baigne dans des romans historiques de la seconde guerre mondiale, tous inspirés de faits réels.
Connaissez-vous Hugh O’Flaherty ? Un prêtre irlandais rattaché au Vatican qui a défié les nazis et sauvé plus de 6000 juifs et soldats alliés de l’enfer de Rome en 1943. Mais l’auteur le précise sans ambages, c’est un roman dans lequel nous retrouvons des personnes ayant existé
1943, Rome. Monseigneur au physique à la John Wayne, amateur de boxe, d’opéra et de Shakespeare est à la tête d’un réseau d’évasion implanté au Vatican. Hugh O’Flaherty prépare un rendimento. Le récit commence 119 heures et 11 minutes avant le début de la mission, le soir de Noël. Le compte à rebours est lancé.
Huit choristes organisant leurs missions sous couvert d’une répétition, avec un casting improbable ! Voyez-vous même : un major irlandais, une comtesse, une chanteuse irlandaise, un marchand de journaux italien, un ambassadeur anglais et May son valet, une journaliste hollandaise, tous plus truculents et attachants l’un que l’autre.
« 𝑀𝑎𝑦 𝑝𝑜𝑠𝑠è𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑎𝑙𝑖𝑡é 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑎𝑔𝑟é𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑧 𝑢𝑛 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑡, 𝑒𝑛 𝑐𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑚𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒 𝑞𝑢’𝑜𝑛 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑 𝑑𝑒 𝑙𝑢𝑖. 𝑃𝑒𝑟𝑑𝑢 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑗𝑢𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑎𝑚𝑎𝑧𝑜𝑛𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝑢𝑛 𝑎𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑑’𝑎𝑣𝑖𝑜𝑛, 𝑠𝑖 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑢𝑖 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑖𝑒𝑧 𝑑’𝑎𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑔𝑢𝑖𝑑𝑒, 𝑖𝑙 𝑟𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑅𝑖𝑡𝑎 𝐻𝑎𝑦𝑤𝑜𝑟𝑡ℎ. »
Dès le premier chapitre, en Daimler à tombeau ouvert, j’ai su que ce roman allait m’enthousiasmer.
L’écriture est changeante à chaque personnage qui s’exprime lors d’entretiens fictifs datés de 1963 et qui racontent leur vécu ! C’est succulent et montre le talent de l’auteur. L’écriture est vibrante, vivante, alerte, très descriptive, le lecteur ne peut que vivre l’aventure, la peur au ventre, avec eux.
J’ai adoré la scène avec Pie XII ! Le chapitre où le redoutable Obergruppenführer Paul Hauptmann se détend et s’émerveille d’être dans sa résidence d’été au bord du lac à Nemi ! Jubilatoire et effrayant !
J’ai apprécié l’immersion dans Rome, l’humour, la tension dramatique toujours sur le fil du rasoir, mais aussi l’émotion et les sentiments qui unissent les personnages.
J’ai lu que ce roman était le premier d’une trilogie et qu’un un beau film existe sur ce sujet : LA POURPRE ET LE NOIR.
Je mets dans ma malle-à-lire « le bal des ombres » pour une balade à Londres.
Plongez dans ce roman historique palpitant et passionnant. Qui rend hommage à ce courageux homme d’église et à tous ceux qui ont combattu dans l’ombre…
Dans la maison de mon Père de Joseph O’Connor
423 p – 2024 – Editions Rivages
Tu as éveillé ma curiosité.
ah j’ai hâte de lire ton retour.