C’est au cœur de la station balnéaire du Pouliguen, au large de La Baule que Karine Reysset nous invite à suivre l’histoire de la famille Reiss. Un roman choral, une saga familiale, une fresque.
La maison d’été Les Hortensias, une villa Belle Époque qu’Albert et Rose – Mamirose et Papibleu – achètent à l’automne 1980, sur un coup de tête. La famille élargie s’y retrouve lors des vacances.
L’auteure commence son récit en 2022, donnant la parole à Barbara, son personnage miroir. Puis zoom arrière…
Au fil des saisons, au gré des marées, quatre générations vont s’aimer, se déchirer, danser, rire, pleurer. Les joies, les peines, naissances, fêtes et anniversaires, premières fois, deuils, dépression, cousins-cousines, divorce, petits et grands événements de la vie, les musiques, livres, les tours jumelles, l’Ukraine, le Bataclan…
« 𝒞𝑒𝓉𝓉𝑒 𝓂𝒶𝒾𝓈𝑜𝓃 𝒶 é𝓉é 𝓁𝑒 𝓉𝒽éâ𝓉𝓇𝑒 𝒹𝑒 𝓉𝒶𝓃𝓉 𝒹𝑒 𝓅𝓇𝑒𝓂𝒾è𝓇𝑒𝓈 𝑒𝓉 𝒹𝑒𝓇𝓃𝒾è𝓇𝑒𝓈 𝒻𝑜𝒾𝓈. »
J’ai beaucoup aimé Rose, la reine-mère du clan, personnage solaire et attachant, et Albert.
Que transmet-on à ses enfants ?
Il est aussi question de maternité, deuils, vieillesse, sida, adolescence, séparation…
La plume est agréable, élégante, émouvante. Les chapitres sont courts, chacun faisant un focus sur un personnage avec son point de vue.
Très belle lecture très touchante.
Dans la maison d’été de Karine Reysset
512 p – 2024 – Flammarion
Photo: affiche de Pont-l’Abbé de Hortense.affiches
Je me laisserai bien tenter par cette lecture émouvante.
oui c’est un roman très vrai