Le titre de son livre est emprunté à son père, qui, leur lisant l’Odyssée dans un album en latin et grec, raconte que Cassandre parle la « langue de l’hirondelle », une langue composée de signes et dessins de l’alphabet grec. Tellement poétique.

« ℒ𝑒 𝓁𝒶𝓃𝑔𝒶𝑔𝑒 𝒶 𝓁𝑒 𝓅𝑜𝓊𝓋𝑜𝒾𝓇 𝒹𝑒 𝒸𝓇é𝑒𝓇 𝒹𝑒𝓈 𝓂𝑜𝓃𝒹𝑒𝓈. »
L’auteure nous raconte son enfance entre 5, 7 et 9 ans avec son cousin David et son frère, et surtout tous les mots magiques qui veulent tant dire pour chaque enfant qui eux, se comprennent. Une jolie lecture pour qui aime les mots, les mots d’enfant. Cela m’a plongé à évoquer ces mots qui ne sont compris que par notre famille. Vous aussi, j’imagine que vous en avez ?
J’ai beaucoup aimé le chapitre DEHORS..
Il est question de nature, cabane, forêt, cousin-cousine, bêtises, amitiés et même mensonges.
Une bergamote toute acidulée, une plongée dans l’enfance. A déguster.
La langue de l’hirondelle de Paule du Bouchet
149 p – 2024 – Gallimard