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La mémoire de l’eau de Miranda COWLEY HELLER

La mémoire de l’eau de Miranda COWLEY HELLER

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Certes, c’est la rentrée littéraire… mais je me laisse encore aller à des ouvrages un peu moins récents de la #rentréelittéraire2022  avec la Mémoire de l’eau de Miranda Cowley Heller. Une auteure que je n’ai jamais lue.

C’est l’histoire de Ellie, la cinquantaine, Peter son mari et Jonas, son ami d ‘enfance, un triangle amoureux.
Comme chaque année Ellie et Peter passent leurs vacances d’été au cap Cod avec leurs trois enfants et toute la famille. Lors d’une soirée-hommage à sa sœur Anna, Ellie et Jonas s’éclipsent pour aller faire l’amour. Le lendemain matin, 1er aout, elle se baigne dans l’étang, se remémore ce qui l’a menée là : à choisir entre Peter et Jonas.

La construction du récit est intéressante car on suit à la fois le récit heure par heure du 1er août (j’ai songé à la série 24H chrono) et les souvenirs d’Ellie et l’histoire de sa famille. Et quelle famille ! 

J’ai adoré Peter, beaucoup moins Jonas. La mère d’Ellie Candace est également attachante dans son genre. Et bien sûr Ellie, une femme forte.
Il y a de l’humour…
« …( Lindsay) croit que Khmer rouge désigne une couleur de rouge à lèvres » 
« Parce ce que c’est un coureur » a-t-elle répondu. Et j’ai pensé piste d’athlétisme »

De la sensualité mais aussi de la bestialité et de l’horrible (quelques scènes sont difficiles).
Le suspense est judicieusement entretenu.

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Et l’eau, en fil rouge de ce roman. Eau douce, eau salée, étangs, pluie, larmes, mer. La nature est omniprésente également, c’est bucolique, il y a des oiseaux, des animaux aquatiques, des petits sentiers, des dunes, l’océan, les couleurs, la plage. J’ai aimé séjourner dans le Vermont, New Hampshire, à Londres, au Guatemala…

J’ai aimé le Palais de papier, maison familiale héritée de son grand-père et le Bois Sauvage..
La lecture est facile, on tourne les pages – je l’ai lu en un we entre deux visites de la Journée du Patrimoine. 
Beaucoup de thèmes sont abordés : les relations familiales, la maladie, le viol, l’inceste, la mort, le deuil, les remords, secrets de famille, adolescence, amitié..

C’est émouvant, passionnant, tendre, sombre, drôle. Un petit bémol ? La fin un peu trop ouverte.

La mémoire de l’eau de Miranda COWLEY HELLER

528 p – 2022 – Presses de la cité

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PLK

PLK

Apprentie-sage, à la fois frivole et mystique, lègère et spirituelle , gourmande et orthorexique, férue de nutrition, en recherche de sagesse

2 Comments

  1. J’avais lu quelques critiques qui m’avaient fait hésiter lors de sa sortie. Tu confirmes les bémols.

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