Les romans qui viennent du froid sont très tendance.J’apprécie de temps à autre la lecture d’un bon polar. Ici, il s’agit d’une trilogie de Ragnar Jonasson dont j’ai aimé le premier et adoré le dernier opus. Le second ne m’a pas emballée. Je vous présente aussi un cosy mystery que j’ai abandonné.
𝕃𝕒 𝕕𝕒𝕞𝕖 𝕕𝕖 ℝ𝕖𝕪𝕜𝕛𝕒𝕧𝕚𝕜 𝕕𝕖 ℝ𝕒𝕘𝕟𝕒𝕣 𝕁ó𝕟𝕒𝕤𝕤𝕠𝕟
Premier opus de la trilogie du même nom, édité par la Martinière.
Hulda Hermannsdottir 64 ans, Inspectrice chef dans la police de Reykjavik, talentueuse est en fin de carrière. Sa mise à la retraite très anticipée (à la suite d’une bourde, elle a 8 jours pour vider son bureau !!). Cependant elle négocie la faveur de rouvrir le cold case de son choix et de tenter de le résoudre en 8 jours. Elle choisit le cas d’Elena, jeune russe demandeuse d’asile retrouvée noyée…
Elle a une vie bien difficile Hulda .. mais je ne vous en dis pas plus pour ne pas spoiler.
Une femme qui part à la retraite, cela n’annonce pas de l’action, n’envoie pas du rêve ! Certes ! Cette histoire a plusieurs intriques, plutôt bien ficelées, un suspense intense m’a tenu en haleine.
J’ai aimé :
• Le thème récurrent de la retraite et de son questionnement,
• Hulda est attachante
• Les descriptions des paysages
• La fin que l’on ne voit absolument pas venir, l’homélie dans l’épilogue : réjouissante !
• J’ai aussi apprécié l’histoire en doublon, qui nous fait entrevoir Hulda actuelle, Hulda petite fille, Hulda mariée, mère de famille…
• Petur veuf charmant avec qui elle pourrait construire sa retraite.
• Les chapitres très courts et l’écriture efficace
Le moins ?
• Elle n’est pas une si bonne flic que ça ! Elle fonce sans réfléchir, ne fait pas toujours les bons choix. Elle ne se remet pas en question, et se contente d’imaginer que c’est la faute aux autres si elle n’a pas eu la carrière qu’elle pensait mériter.
• La misogynie, le jeunisme trop appuyé.
• Le statut des réfugiés qui attendent leur régularisation, traité superficiellement.
• Celui de la pédocriminalité dont on aurait pu se passer car cela n’apporte pas de plus.
Un bon roman policier à la fin ébaubissante ! Je recommande.
𝕃𝕒 𝕕𝕖𝕣𝕟𝕚è𝕣𝕖 𝕥𝕖𝕞𝕡ê𝕥𝕖 𝕕𝕖 ℝ𝕒𝕘𝕟𝕒𝕣 𝕁𝕠𝕟𝕒𝕤𝕤𝕠𝕟
Troisième et dernier volet de la trilogie de la Dame de Reykjavik ❄️ Le dernier opus m’a tenu en haleine. Angoissant au possible !
J’ai aimé le premier opus mais n’ai pas vraiment accroché avec le second : L’île perdue. Pourquoi ? Je ne sais pas… pas d’empathie avec les protagonistes, trop en revanche pour ce pauvre père de la victime, pas le bon moment… Même Hulda Hermansdóttir m’était presque indifférente.
Vous savez que cette trilogie fonctionne en remontée du temps… Ce dernier livre se situe vingt-cinq avant le premier volet.
L’histoire : A l’est de l’Islande, au bout du monde et de la nuit, vit un couple de fermier Erla et Einar. Un endroit très dur, sans communication, qu’une vieille radio qui grésille !
La veille de Noël, un homme frappe chez eux, il est perdu … Elna est très rapidement méfiante…
La composition du livre est intéressante car on oscille entre l’histoire d’Hulda, d’Erla et Einar, et d’une jeune fille qui a disparue…Les chapitres sont souvent courts. Ils défilent.
L’histoire de la famille d’Erla et de son mari est très bien décrite, les portrait sont si justes. On s’y croirait !
Le suspense est palpitant ! Oh quelle frousse j’ai eu dans la cave !
Et puis, il y a l’histoire de Hulda, avec sa fille Dimma et son mari Jon, la partie la plus dure. A chaque ligne, on se dit que cela va s’arranger, qu’il faudrait faire ça, ou çi …et… Mon cœur s’est serré.
Ragnar Jónasson est doué pour le suspense et décrire les psychologies des personnes, les atmosphères, les paysages. L’écriture est agréable. Les noms sont imprononçables, j’adore.
Il est vrai que se pose le besoin de cette trilogie à rebours ? Cela m’a plu.
Vous connaissez cette trilogie ? Vous l’avez lu ? Je n’ai qu’un conseil : lisez-le !
Lecture abandonnée : ℙ𝕖𝕥𝕚𝕥𝕤 𝕞𝕖𝕦𝕣𝕥𝕣𝕖𝕤 à 𝕝’𝕙𝕖𝕦𝕣𝕖 𝕕𝕦 𝕥𝕙é – 𝔹𝕣𝕚𝕤𝕖𝕦𝕣 𝕕𝕖 𝕔𝕠𝕖𝕦𝕣 𝕕’ℍ𝕖𝕝𝕖𝕟 ℂ𝕠𝕩
Edité par La presse de la cité.
Beaucoup d’ingrédients attirants : un cosy mystery, une bibliothèque, du thé, une belle couverture… Et… Flop !
Dès les premières pages, j’ai senti que ce livre ne me convenait pas. J’ai persisté. J’ai intercalé d’autres livres. Que nenni ! Je ne suis pas parvenue à entrer dans l’histoire, ni à m’attacher aux personnages. J’ai trouvé l’héroïne un peu agaçante, un peu mièvre et la loufoquerie de son assistante, pas très drôle….
Le pitch : L’ex-compagnon de Evie a été retrouvé un stylo dans le cœur. Kitt Hartley, bibliothécaire de son état, enquête pour innocenter sa meilleure amie suspectée par la police.
Ce que je n’ai pas apprécié : beaucoup d’incohérences, un humour auquel je n’ai pas été sensible, pas, manque d’ambiance cosy et une histoire de flirt un peu envahissante. Je n’ai pas non plus totalement adhéré à la plume d’Helen Cox.
Le plus : J’ai aimé les références à des romans policiers et à de grands auteurs (Agatha Christie, Conan Doyle, Thomas Hardy ..)
Et vous, vous l’avez lu ? Qu’en avez-vous pensé ?
J’ai cédé et abandonné la lecture de ce livre. Je suis désolée.
Peut-être n’était-ce pas le bon moment pour moi ? Pourquoi me sens-je coupable ?
