Quel mal, quel crime a privé l’humanité d’un tel génie ? La cause de la mort de W.A.Mozart reste une énigme. La plus coupable serait un empoisonnement par un Salieri jaloux ou des Francs-maçons furieux de voir leurs rites révélés dans La Flûte enchantée.
Grippe, streptocoque, fièvre rhumatismale aiguë, hémorragie cérébrale, syndrome maniaco-dépressif, intoxication à «liqueur de Van Swieten », insuffisance rénale, glomérulo-néphrite… En 2010, Lucien Karhausen, chercheur et psychiatre belge, a pu identifier 140 diagnostics différents sur la mort de Mozart.
Mozart est dans ma vie. Mozart me guérit, me rend meilleure, me ravit, me bonifie, me rend heureuse… Dans Passionnément Mozart, je vous confiais qu’il surgissait toujours même lorsque je ne l’attendais pas, apportant ainsi la preuve que je suis au bon endroit.
Wolfgang Amadeus touche toutes les âmes.
Le requiem de Mozart, une partition qui reste une énigme
Une bien mystérieuse histoire : Le comte Walsegg commanda un requiem pour la mort de sa femme en février 1791. Il souhaite garder l’anonymat et le fils du maire de Vienne sera le commendataire : il deviendra le fameux » messager en gris ». Il refuse évidemment de révéler son identité et offre la rétribution de 50 ducats immédiatement et 3000 Florins lors de la livraison de l’oeuvre. Mozart toujours en manque d’argent, ne peut qu’accepter.
A sa mort , seul le » Requiem æternam « et le » Kyrie » étaient totalement achevés. Les basses et les parties vocales du » Dies Irae » jusqu’à la huitième mesure du » Lacrimosa « , et » domine Jesu » et L’ « Hostias » étaient écrits avec quelques indications d’orchestrations. Le « Sanctus« , le « Benedictus » et « Lux aeterna« , manquaient totalement.
Quant aux instructions que, peu avant de mourir, le 4 décembre, Mozart aurait données à Süssmayer sur la façon de terminer le Requiem, celles-ci sont vraisemblablement une pure légende répandue par Constanze.
Le comte Walsegg reçut tout de même sa commande dont aucune page n’était de la main de Mozart, Constanze ayant gardé les originaux de son très aimé époux. Le comte recopia cette partition.
La première audition eu donc lieu le 14 décembre 1793 à WienerNeustadt.
En ce jour anniversaire de sa mort, écoutons le DIES IRAE dirigé par le très inspiré chef Claudio Abbado et le LACRYMOSA par le grand et tout aussi regretté Herbert von Karajan.
Jour de colère, ce jour-là
qui réduira le monde en cendres,
comme l’annoncent David et la Sibylle.
Combien grand sera l’effroi,
quand le juge sera sur le point d’apparaître,
qui tranchera avec rigueur !
Mozart avait une belle personnalité : on le dit rieur, gai, farceur, ouvert.. Parfois je me demande s’il a rencontré Michael Jackson, John Lennon, Serge Gainsbourg.. Sont-ils sur la même mesure ?
Wolfgang repose en paix et ravit tous nos très chers défunts qui l’écoutent, j’en suis persuadée. Nous te remercions, t’écoutons et t’entendons, nous aussi, ici-bas.
Sources : The Death of Wolfgang Amadeus Mozart: An Epidemiologic Perspective – – Lucien Karkosen
En Une : The Last Hours of Mozart by Henry Nelson O’Neil, 1849.