Michel Mohrt est un grand auteur et aquarelliste sensible (1914-2011). Il fut élu à l’Académie Française en 1985 au fauteuil 33 (celui de Voltaire !)
Dans ce livre, c’est l’aquarelliste qui prédomine. Il a 82 ans lorsqu’il l’écrit, ce sont donc ses souvenirs.

Il est question de sa personne, des amis qu’il a côtoyés ou lus ( Blondin, Hemingway..) , et disons-le de petits potins. Il raconte ses spots et ses déboires de peintre du dimanche.
Venise en est le support.
J’ai aimé les balades. Je fus intéressée par son approche des musées p 82. J’ai découvert le 𝓛𝓮 𝓬𝓵𝓾𝓫 𝓭𝓮𝓼 𝓰𝓻𝓪𝓷𝓭𝓮𝓼 𝓶𝓸𝓾𝓼𝓽𝓪𝓬𝓱𝓮𝓼 qui se retrouvait au Florian, – ah ! le Florian – sous le portrait du Chinois pour fumer des cigares, rêver de Stendhal..
J’ai souri lorsqu’il compare Brest à Venise.
Il pose deux pertinentes questions et offre quelques pistes de réponses : 𝚀𝚞𝚎 𝚟𝚘𝚗𝚝 𝚌𝚑𝚎𝚛𝚌𝚑𝚎𝚛 𝚕𝚎𝚜 𝚐𝚎𝚗𝚜 𝚌é𝚕è𝚋𝚛𝚎𝚜 à 𝚅𝚎𝚗𝚒𝚜𝚎 ? 𝙵𝚊𝚞𝚝-𝚒𝚕 𝚖𝚘𝚍𝚎𝚛𝚗𝚒𝚜𝚎𝚛 𝚕𝚊 𝚂é𝚛é𝚗𝚒𝚜𝚜𝚒𝚖𝚎 𝚘𝚞 𝚕𝚊 𝚙𝚛é𝚜𝚎𝚛𝚟𝚎𝚛. J’y ai appris p 63 qu’il avait été question un temps de construire un métro sous-marin pour aller de Murano au Lido en passant par Murano..…
J’avais adoré 𝐔𝐧 𝐬𝐨𝐢𝐫 à 𝐋𝐨𝐧𝐝𝐫𝐞𝐬. J’ai beaucoup aimé 𝐋𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐦𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐕𝐞𝐧𝐢𝐬𝐞.. De vraies bergamotes ! Je vous recommande cet auteur.
Les dimanches de Venise de Michel Mohrt
140 p – 1999 – Gallimard