Si vous me suivez, vous savez que la nouvelle est un genre qui me plait beaucoup. J’aime, en quelques pages, me plonger dans un univers et me délecter avec un twist final inattendu, j’adore ! C’est un exercice très périlleux, très exigeant pour l’auteur.
Cette couverture m’asticote vraiment ; je respecte beaucoup les livres et voir des crayonnages dessus me donne des hauts le cœur. J’ai acheté ce livre d’occasion et j’ai eu un instant envie de les gommer, ayant cru à une malversation !
Le Prix Pulitzer fut attribué à ce recueil de nouvelles, en 1970.
8 nouvelles, 8 histoires de femmes de tout âge qui en quelques pages, deviennent toutes proches.
Miss Bellamy, vieille dame solitaire et acariâtre accepte le cadeau d’un enfant, une promenade entre jeunes fiancés qui finit en veillée mortuaire, Pansy Vanneman accidentée qui expérimente la douleur durant une intervention de reconstruction nasale, deux sœurs âgées se remémorent leur enfance, une célibataire sans enfant qui se pose la question sur sa vie à la suite du suicide d’une de ses amies, Angelica Earlyn, femme à la beauté exceptionnelle vie qui lutte contre les effets du temps…
Quatre textes m’ont particulièrement marquée : « le jour le plus beau » ,« le château intérieur », « La fin d’une carrière » , « J’aime quelqu’un »
Celui qui m’a laissée indifférente est celle qui a donné le titre au recueil… même en la relisant une fois.
Une écriture mélancolique, classique, grave, incisive et pondérée. Je me suis régalée avec le subjonctif, passé simple… Un joli recueil très immersif.
Les enfants s’ennuient le dimanche de Jean Stafford
208 p – 2019 – Editions Do
Une écriture qui n’a pas vieilli, alors.
non non un recueil sympathique, et actuel somme toute