Mes iris sont marron, je les aurais préférés bleu, mais je tiens à mes yeux. Je redoute beaucoup le handicap visuel. Ne plus voir ! Les petits et grands plaisirs de ma vie qui s’évanouissent avec ma vue. Si lire un livre, voyager, m’émerveiller et me nourrir des bijoux de la nature, visiter une exposition me sont refusés ou si je n’en perçois qu’une infime partie ? Quelle peine ! Si le visage de mes proches et moins proches, le sourire d’un enfant ou de l’inconnu qui passe n’émergent qu’à travers un épais brouillard ? Si je ne peux plus effectuer les gestes de base de ma vie courante nécessitant de manipuler de petites choses ou de faire un geste précis ? Mon Dieu, comme je serais en grandes difficultés.
Alors, lorsqu’une amie ophtalmologiste me parle de la nocivité de la lumière bleue, je cherche à en savoir plus.
Qu’est ce que la lumière bleue ?
En résumé : la lumière bleue- le « Blue Light Hazard- est une large partie du spectre de la lumière artificielle émise par les diodes électroluminescentes (LED) utilisées pour le rétro-éclairage des écrans tels que télévision, moniteur, smartphone, tablettes, liseuse et même les ampoules basses consommation. Elle est aussi émise naturellement par le soleil. C’est elle qui est responsable de l’éblouissement.
Elle agit sur notre horloge interne en perturbant notre cycle circadien : En effet, dès que nous percevons de la lumière bleue, les hormones de l’éveil sont sécretées et lorsque l’ambiance s’assombrit, celles du sommeil – la mélatonine – s’activent. Une exposition de deux heures à la lumière bleue le soir peut entraîner une baisse de 20% de la production de mélatonine. Ce qui explique que Morphée ne tendrait pas ses bras aux personnes exposées de nombreuses heures à des écrans, et notamment le soir, et leur humeur de chien. Mauvaise humeur, troubles de l’endormissement, fatigue sont le lot de ces personnes (1). Un autre dommage de cette lumière bleue qui heureusement ne concerne pas beaucoup de femmes – c’est encore trop ! : L’action du tamoxifène, utilisé contre le cancer du sein, pourrait être réduite chez les femmes qui s’exposent de façon importante à la lumière bleue en soirée. Scientifiquement, la production de mélatonine, hormone sécrétée pendant le sommeil, serait boostée par l’obscurité totale.(2)
Des études ont démontré que cette lumière – particulièrement bleu-violet- serait nocive car elle active cent fois plus les récepteurs photosensibles non visuels de la rétine induisant l’accumulation d’un composé qui absorbe la lumière bleue, la lipofuscine- pigment du vieillissement-, qui provoque la mort des cellules de l’épithélium pigmentaire. Si l’importance des dommages à long terme reste à confirmer, les études laissent entendre qu’une exposition prolongée à la lumière bleue peut précipiter et aggraver la dégénérescence maculaire liée à l’âge- DMLA- et occasionner des cataractes prématurées. Cette pathologie redoutable et redoutée touche un million de personnes en France.
Cette lumière bleue est très néfaste pour les personnes souffrant de DMLA. Mais, à moindre échelle, pour les autres aussi.
Les fumeurs présentent un risque trois fois plus élevé de DMLA que les non-fumeurs, ils sont également susceptibles de développer la maladie 10 ans plus tôt. Plus souvent donc, mais également plus tôt. Encore un effet délétère du tabac ! Je ne suis ni fumeuse, ni compagne de fumeurs, je fuis les fumeurs.
Gourmande de crucifères (3), je me crois un tantinet à l’abri : le Pr Eric Souied qui dirige le service ophtalmo à Henri Mondor et du CHU Créteil, recommande un régime équilibré privilégiant la vitamine C, le Zinc, la vitamine E, les Oméga 3 et les aliments à pigments jaunes dont les brocolis et les épinards (4). Ouf !
La lumière naturelle contient également ces ondes lumineuses. La prévention consiste aussi à porter des lunettes de soleil. Jamais au soleil sans mes Persol.
Et, la lumière bleue artificielle ?
Mon opticien m’a gentiment dit qu’à notre âge qui n’a pourtant rien de canonique – il est élégant ce professionnel ! – les dégâts étaient déjà faits, seuls les jeunes yeux devaient être protégés.
Soit ! Mais, la fatigue oculaire ? La perturbation du cycle circadien ? Nous sommes en moyenne exposés 8 heures à nos écrans : entre cheeker nos messages, instragamer, twitter ou facebooker, Binge-watcher, bloguer.. et travailler.
Edie et Watson proposent des lunettes filtrant cette lumière bleue
Pour les apprentis geek, non correctrices avec verres filtrants polarisés, légèrement teintés, en polycarbonate. Le plus ? Elles sont très stylées. French touch oblige, la marque est japonaise.
Ce qui m’a plu ? Les tests très glam afin de déterminer la forme et le style de lunettes qui me correspondent parfaitement.
Mon naturel revient au galop.. Je ne sais pas choisir ! Finalement, je commande le modèle Santa Clara. Les branches blanches et la monture écaille me plaisent beaucoup.
Les lunettes Edie&Watson sont livrées avec un étui à lunettes en laine et polyester gris, à fermeture éclair, pour les balader facilement sans les abîmer, ainsi qu’un tissu en microfibres destiné à nettoyer les verres. Bref, rien n’est laissé au hasard et c’est parfait pour un cadeau à offrir.
Porter des lunettes n’est pas toujours confortable, même si elles sont très jolies et donne un look. Est-ce que proposer des appareils aux écrans directement traités ne serait pas une bonne idée ? Cela permettrait de généraliser ses bienfaits à toute la population…
Sources:.(1) Evening use of light-emitting eReaders negatively affects sleep, circadian timing, and next-morning alertness Anne-Marie Chang, Daniel Aeschbach, Jeanne F. Duffy, and Charles A. Czeisler (2) Steven M. Hill, Ph.D(3) kale, MCL et Churchill (4) DMLA, enfer et crucifère: le brocolis ou la canne blanche – Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses, France)-
Pour en savoir + : site de HOYA qui innove avec le BlueControl