Une autofiction qui parle du deuil d’une amitié, de maternité, féminité, de jeunesse folle, de quête de soi..
C’est l’histoire d’un coup de foudre amical. Une amitié entre Brune l’extravertie dont les parents sont divorcés et Brigitte, la blonde cyclothymique de très bonne famille, qui nait au lycée. Ensemble elles vont tout vivre et découvrir. Une amitié fusionnelle, avec hauts et bas. Elles vont étudier, rire, pleurer, boire (beaucoup), fumer, mentir, aimer, trahir, coucher, tout se confier, réussir, échouer, devenir adulte… L’une sera dentiste, l’autre sage-femme. Et puis patatras, un jour, Brigitte coupe les ponts sans préavis, sans justification… Les années passent mais n’effacent pas la douleur de l’absence et du manque.
« 𝒫𝑜𝓊𝓇𝓉𝒶𝓃𝓉 𝓉𝓊 𝓃’𝑒𝓈 𝓅𝒶𝓈 𝓂𝑜𝓇𝓉𝑒. 𝒜𝓊𝒿𝑜𝓊𝓇𝒹’𝒽𝓊𝒾, 𝓃𝑜𝓊𝓈 𝓅𝑜𝓇𝓉𝑜𝓃𝓈 𝓉𝑜𝓊𝓉𝑒𝓈 𝓁𝑒𝓈 𝒹𝑒𝓊𝓍 𝓁𝒶 𝓋𝒾𝑒 𝓂𝒶𝒾𝓈 𝒿𝑒 𝓃’𝑒𝓍𝒾𝓈𝓉𝑒 𝓅𝓁𝓊𝓈 𝒹𝒶𝓃𝓈 𝓁𝒶 𝓉𝒾𝑒𝓃𝓃𝑒. 𝒯𝓊 𝓉’𝑒𝓈 𝑒𝓃𝒻𝓊𝒾𝑒. 𝒯𝓊 𝓂’𝒶𝓈 𝓆𝓊𝒾𝓉𝓉é𝑒 ….]
6 ans après cette désertion, Brune, enceinte pour la seconde fois, ressent le besoin de comprendre.
Comment et pourquoi disparait-on de l’existence d’une amie que l’on a adorée ?
Un livre moderne, parfois sulfureux, intime, sensuel et cru qui parle à presque toutes.
C’est bien écrit. J’ai aimé que l’auteure s’adresse directement – même en rêve – à Brigitte, la bande-son, la forme très intéressante avec deux temporalités, j’ai levé un sourcil aux quelques clichés sexistes. Je me demande si leur amitié n’était pas un brin toxique et si ladite Brigitte a lu ce livre…
J’ai lu et aimé le dernier opus 𝑹𝒆𝒏𝒅𝒆𝒛-𝒗𝒐𝒖𝒔 à 𝒍𝒂 𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆 𝒅𝒐𝒓é𝒆 ; il me reste « 𝑳’𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒂𝒔 𝒂𝒊𝒎𝒆𝒓 » dans ma malle-à-lire..
Sous le soleil de mes cheveux blonds d’Agathe Ruga
288 p – 2019 – Editions Stock
