Petit clin d’œil positif après l’abandon de 𝗟’é𝘁é 𝗱𝗲𝘀 𝗼𝗿𝗮𝗻𝗴𝗲𝘀 𝗮𝗺è𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗖𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗙𝘂𝗹𝗹𝗲𝗿, ma première lecture post-Ian McEwan : L’épigraphe de ce roman est extraite de 𝗗é𝗹𝗶𝗿𝗲 𝗱’𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿 (𝗘𝗻𝗱𝘂𝗿𝗶𝗻𝗴 𝗟𝗼𝘃𝗲), 𝗟𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗱’𝗜𝗮𝗻 𝗠𝗰𝗘𝘄𝗮𝗻. J’y vois un signe.
Voici un thriller psychologique sur la passion amoureuse destructrice et c’est un homme qui est sous emprise, ce qui est plutôt rare.
Lorenzo a tout pour lui : un travail qu’il adore, une épouse parfaite, deux beaux enfants qui l’aiment, un très agréable logis que l’on pourrait admirer dans Ad Magazine, un joli train de vie. Oui mais voilà : lors d’un voyage d’affaires, il retrouve – par hasard – Laura son amour de jeunesse … et là, tout dérape …Le voilà pris au piège d’une passion dévorante, toxique, dévastatrice, diabolique qui va aller jusqu’au meurtre (je ne divulguegâche pas, le lecteur le sait dès les premières lignes)
L’écriture est limpide, jalonnée par des paroles de chansons illustrant les scènes. J’y ai trouvé un petit air de Pierre Boileau et Thomas Narcejac… enfin un peu. (rien n’a encore égalé Les Diaboliques/Celle qui n’était plus )
L’auteur nous décrit cette passion dévorante, sensuelle, cette descente aux enfers, avec efficacité… L’épilogue est excellentissime et un tantinet subversif.
L’analyse psychologique est intéressante. Ce roman aborde l’emprise psychologique, la manipulation mentale à base de passion amoureuse.
J’ai aimé Maria Elena, l’épouse, très digne. J’aurais aimé que le personnage soit plus développé.
C’est un page-turner efficace, sans grand rebondissement mais addictif. Certes, Lorenzo est un narcissique, imbu, égoïste, égotique. Difficile de s’y attacher…mais..
J’ai lu ce livre en LC pour #challengeauteursitaliens. Même si ce n’est pas la lecture du siècle, j’ai lu avec plaisir. Je suis la seule qui ai apprécié cette lecture ! Suis-je un ovni ? Peut-être que n’étant pas une grande lectrice de thriller, je suis plus facilement conquise ? Si vous aimez les thriller psychologique, je vous encourage à cette lecture.
Un amour parfait de Gilda Piersanti
284 p – 2019 – Editions Le passage
Un thriller psychologique italien ? Je suis preneuse.
oui, à Rome !