Willem Frederik Hermans, né à Amsterdam le 1er septembre 1921 et décédé le 27 avril 1995 à Utrecht, est incontestablement un des plus importants écrivains des Pays-Bas du XXe siècle. Il a pratiquement obtenu tous les prix littéraires de son pays.
Ce roman La maison préservée est paru au Pays-Bas en 1952. Il n’était pas disponible dans une traduction française jusqu’à maintenant parce que Hermans, qui parlait parfaitement le français — il a vécu à Bruxelles et à Paris — n’était pas satisfait des traductions.
Quelque part sur le front de l’Est, alors que la fin de la guerre semble se profiler, un narrateur néerlandais non identifié se retrouve enrôlé dans un groupe de soldats soviétiques et est envoyé en reconnaissance dans une ville d’eaux dévastée.
Au milieu des décombres, comme si le temps s’était arrêté, se dresse une imposante demeure miraculeusement épargnée par les combats. L’homme y pénètre et s’y aménage un refuge inespéré, allant jusqu’à se prendre pour le maître des lieux lorsque l’on vient frapper à la porte…
L’écriture est belle mais la lecture déroutante et terrifiante… Sommes-nous dans un rêve ? Un cauchemar ? Une illusion ?
La fin avec des airs de Tarantino est effrayante … Comment des hommes réagissent à la guerre et à ses horreurs ? De quoi sont-ils capables /coupables ?
La maison préservée de Willem Frederik Hermans
80 p – 2023 – Gallimard
Une lecture qui commence en douceur, mais quelle fin ! Un auteur que l’on commence seulement à traduire en France.
oh ouiii la fin est incroyable !